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12 novembre 2009

Roland Tixier aux Xanthines

Dans le cadre des Vendredi apéro des Xanthines,

Vendredi 13 novembre à 18 heures,

Roland Tixier lira des extraits de son dernier recueil : Simples choses, un ensemble de 180 haïkus urbains, publié aux éditions Le Pont du Change.

Tixier_ax.jpg

Les Xanthines, café associatif du commerce équitable

33 rue de Condé, 69002 Lyon

métro Perrache ou Ampère

Entrée gratuite sur consommation équitable.

08 novembre 2009

Finalement

IMG_5683.JPGTon âme prodigieuse se repose dans un long sommeil et pendant qu’elle dort tu vis les épisodes étranges de ta vie terrestre

Les religieux te font peur avec leur vie éternelle leur résurrection toi qui n’aspires qu’au repos

Tu les engueulerais volontiers après avoir vu cet homme acheter un rat dans une animalerie l’avoir entendu répondre à la vendeuse « n’importe lequel c’est pour mon serpent » et la vendeuse de choisir le plus moche et le plus faible comme elle aurait pu choisir le plus beau et le plus vigoureux ou tout simplement un au hasard

Les croyants ce n’est pas leur faute leur très grande faute si la vendeuse est obligée de choisir un rat pour le serpent

Ce n’est la faute à personne si les créatures de ce monde se retrouvent dans l’obligation de se manger entre elles cela explique peut-être qu’il soit vain d'employer le mot « âme » dans la poésie ou même le mot « poésie »

Peut-être ne faut-il plus employer de mots

Finalement


© Éditions Orage-Lagune-Express, 2009.

04 novembre 2009

Littérature préfabriquée

people-2.jpgLu dans Télérama, un entretien avec l'écrivain Percival Everett qui avoue :

« C'est une de mes contradictions (après tout, je suis américain !) : j'enseigne le creative writing et je suis accablé par les conséquences de ces ateliers d'écriture. J'y vois le manque de culture, le manque d'inspiration et d'imagination des écrivains postulants. Ils produisent des romans lisses, sans risques, aux histoires mille fois ressassées, dont sont avides les maisons d'édition et, il faut le dire aussi, un lectorat paresseux, frileux. »

J'ajoute pour ma part qu'en France c'est encore pire car cette littérature lisse, radoteuse, primée et médiatisée se développe toute seule, sans les ateliers d'écriture de l'ampleur de ceux qui fonctionnent aux États-Unis !

Photo prise ici.