11 septembre 2014
Dalmais (Sculpture) - Maréchal (Peinture)
CHAPELLE DE L'HÔTEL DE VILLE, VESOUL
"Matière noire et énergie sombre"
Installation
Jean-Jacques Dalmais (Sculpture) - Jacki Maréchal (Peinture)
Chapelle de l'hôtel de Ville 58, rue Paul Morel
VESOUL
Ouvert de 14h à 18h tous les jours sauf mardi et jours fériés
Vernissage de l'exposition
00:41 Publié dans art, Arts plastiques, Peinture | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jacki maréchal, peinture, jean-jacques dalmais, sculpture, arts plastiques, matière noire, énergie sombre, exposition, installation, artistes, peintre, plasticien, sculpteur, vesoul, chapelle de l'hôtel de ville, blog littéraire de christian cottet-emard, annonce
13 août 2014
Ce qui est plus léger que moi me porte
En passant sous un mobile de Susumu Shingu installé au Parc des Nations à Lisbonne
Je vois mieux mon chemin en levant la tête
L’air me guide
Mon pas m’écoute
Le reflet me comprend
Mes yeux prennent appui
Le nuage ne m’égare pas
Je me joue des signes
Ce qui est plus léger que moi me porte
Texte : © Christian Cottet-Emard, extrait de l'ensemble intitulé Dédicaces
18:13 Publié dans Arts plastiques | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : arts plastiques, susumu shingu, lisbonne, parc des nations, expo 98, tage, mobile, blog littéraire de christian cottet-emard, photographie, voyage, tourisme, poésie, promenade, rêverie, flâner, macher, ressentir, émotion, japon
31 juillet 2014
Carnet / Truphémus à Saint-Claude et, toujours, le dîner au lac Genin.
J’ai bravé le cafard que m’inspire Saint-Claude pour visiter l’exposition Truphémus au musée de l’Abbaye. Une fois à l’intérieur de ce musée récent qui vaut le déplacement, on arrive à oublier la ville.
Je n’ai jamais été un grand amateur de l’œuvre de Jacques Truphémus mais il eût été dommage de ne pas profiter de la proximité de l’exposition à vingt kilomètres de chez moi pour essayer, sinon de changer complètement d’opinion, au moins de porter un regard différent sur le flou et les tonalités blafardes qui caractérisent une part de sa manière.
Il est vrai que j’étais resté sur mon impression désagréable des années 80 et sur le souvenir d’une couverture de la revue littéraire Grandes Largeurs reproduisant un intérieur de ces cafés enfumés et chichement éclairés qui constituent l’un des thèmes récurrents de Truphémus.
Bizarrement, ce sont deux de ces intérieurs de cafés, l’un avec la silhouette d’un homme en pardessus au comptoir et l’autre avec la silhouette de la serveuse, qui ont retenu mon attention à Saint-Claude. Mais j’ai surtout apprécié le regain de la couleur dans les toiles récentes de cet artiste qui porte avec une robuste prestance et une incroyable sérénité ses quatre-vingt-douze printemps !
J’ai eu aussi la bonne idée de regarder le film dans lequel il parle longuement de sa vie et de son rapport à la fois simple et presque ingénu à l’art en partageant ma visite en deux séquences distinctes, la première d’après ma seule approche, la seconde après avoir vu et écouté cet homme dont je ne connaissais ni la voix ni le visage. L’exposition présente d’ailleurs un autoportrait de 2002 qui a retenu un assez long moment mon regard.
Ma perception de la peinture de Truphémus a certes évolué grâce à cette exposition mais mon aversion pour sa vision « cartonnée » des plages de la mer du nord demeure. Peut-être est-ce dû au fait que mon premier éblouissement maritime d’enfant fut, un jour de grand soleil, celui de la lumière d’Ostende ou de Coccyde.
Mardi soir, dîner à l’auberge du lac Genin, le seul endroit de la région où, depuis plus de quarante ans que je m’y attable, je trouve encore de la poésie au mauvais temps. Comme d’habitude, accueil adorable et moment chaleureux d’une délicieuse simplicité.
Je n’ai pas vu un tel mois de juillet depuis les années 80, sous l’eau et dans le brouillard excepté le jour où je me suis enfermé chez moi pour ne pas assister au lancer de Cochonou *. Mon épouse et moi avons la possibilité de partir en vacances hors saison mais je plains ceux qui comptaient sur deux ou trois courtes semaines pour vivre un peu et qui sont déjà obligés de reprendre le collier. Cette année, nous risquons fort de réaliser sans été la jonction entre le temps des crocus et celui des colchiques.
* Passage du tour de France cycliste à côté de ma maison.
00:34 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : jacques truphémus, tous les blancs possibles, musée de l'abbaye, saint claude, jura, peinture, donations bardone genis, blog littéraire de christian cottet-emard, arts plastiques, truphémus, revue grandes largeurs, littérature, mer du nord, ostende, coccyde, belgique, lac genin, auberge du lac genin, haut bugey, ain, charix, rhône alpes, france, juillet pourri, été pourri, pluie, grisaille, météo, crocus, colchique, lancer de cochonou, tour de france cycliste, sport, vélo, nuisance