07 octobre 2017
Salon du livre d'Attignat : après les feuilles d'automne, les pages d'automne
Je serai présent ce dimanche 8 octobre après-midi au salon du livre d'Attignat dans l'Ain sur le stand des éditions le Pont du change pour signer mes ouvrages Tu écris toujours ? (chroniques littéraires humoristiques, Dragon, ange et pou (nouvelles fantastiques et humoristiques), ainsi que Prairie journal (carnets, journal intime) et Mariage d'automne (nouvelles sentimentales).
Pourquoi l'après-midi ? Parce que je n'ai pas envie de me lever tôt le dimanche et que j'ai l'habitude de prendre mon temps au petit déjeuner suivi d'assez près par le déjeuner.
22:25 Publié dans Agenda/Rendez-vous | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : salon du livre attignat, ain, rhône-alpes auvergne, christian cottet-emard, dragon ange et pou, tu écris toujours ?, blog littéraire de christian cottet-emard, paysage, photo, feuilles d'automne, mariage d'automne, prairie journal, carnet, journal, nouvelles, littérature, éditions le pont du change, éditions germes de barbarie, jura, roches d'orvaz, promenade, nature, saison, signature, dédicace
15 novembre 2014
Carnet / De la veille et des rêves errants
Autant de mal à me lever qu’à me coucher ce vendredi. Et sous mes yeux qui picotent, le fantôme complice de Pessoa : « Quel grand repos de n’avoir même pas de quoi avoir à se reposer ! » Et plus loin dans son poème : « Grande joie de n’avoir pas besoin d’être joyeux... » Et encore : « Sommeille, âme, sommeille ! Profite, sommeille ! »
Il est 2h30 et la pluie bat contre les vitres. Ambiance parfaite pour écouter une fois de plus le sombre et majestueux concerto pour piano du compositeur britannique Ralph Vaughan Williams (1872-1958).
Le soir, j’écris dans mon bureau mais cette nuit, je me suis installé sur la table de la salle à manger. Quand j’étais enfant, cette table art nouveau composée d’un grand plateau épais soutenu par un socle en arche inversée était celle de mes grands-parents. Tous les enfants et petits-enfants de la famille se sont nichés dessous, y compris moi bien sûr qui l’utilisais comme une cabane. Elle continue désormais sa carrière au centre de ma maison posée au milieu des intempéries jurassiennes.
Derrière la fenêtre, dehors, je vois s’agiter les branches nues et luisantes des frênes sous l’assaut des bourrasques et des trombes d’eau. Le halo du dernier lampadaire du village suffit à révéler le jaune des feuillages d’érables moins prompts que les frênes à se dépouiller. Impossible de sortir fumer un cigare avec ce qui tombe du ciel.
Je devrais m’inspirer de la chatte Linette qui dort sur le coussin de son fauteuil en rotin. Elle rêve. Moi aussi, bien que je sois éveillé. C’est là tout le problème, ces rêves têtus qui errent comme des fêtards aux cravates de travers, pas décidés à se résoudre à rentrer chez eux, dans la maison du sommeil.
Photo © Marie-Christine Caredda, 2014 (chambre de Fernando Pessoa, Lisbonne)
03:08 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : carnet, note, journal, autobiographie, écriture de soi, insomnie, sommeil, fernando pessoa, ralph vaughan williams, poésie, musique, concerto pour piano vaughan williams, piano, orchestre, nuit, pluie, automne, table art nouveau, enfance, rêve, frêne, érable, feuilles d'automne, chat, blog littéraire de christian cottet-emard, nocturne, christian cottet-emard, prairie journal
15 octobre 2012
Hep jeune homme !
Dix heures d’un de ces matins d’octobre traverser au hasard d’un pas de joie les tourbillons de feuilles
La vie n’est que dans ce soleil et dans ce vent qui emporte cette voix
Hep jeune homme dit cette voix tu ne m’entends pas et s’il pouvait l’entendre cette voix dirait pourquoi es-tu venu sur Terre jeune homme
Si c’était son bon plaisir il répondrait je ne suis là que pour cet instant venu au nez et à la barbe de la solennelle éternité
J’avais rendez-vous avec ces dix heures blondes du matin d’octobre et je ne suis là que pour ces chants et danses de feuilles d’automne
Et la voix se le tiendrait pour dit
© Éditions Orage-Lagune-Express 2011. Droits réservés. Image : « Il y a toujours assez de sens » de Jacki Maréchal
01:18 Publié dans Estime-toi heureux | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : récits des lisières, poésie, note, fragment, littérature, christian cottet-emard, blog littéraire de christian cottet-emard, peinture, jacki maréchal, art, galerie ex libris, oyonnax, ain, rhône-alpes, france, jeune homme, voix, octobre, automne, feuilles d'automne, vie, joie, terre, il y a toujours assez de sens