19 avril 2020
Dans un frêne la mer
Quand la mer me manque et que je ne l’entends plus assez dans le coquillage de l’enfance
je ferme les yeux sous un frêne qui déplie ses nouvelles feuilles dans la brise
J’écoute ployer et se frotter dans l’air ses hautes et souples branches
Je lève la tête j’ouvre les yeux et me voilà sous la grande voile bleue qui ondule dans l’écume
Vous voyez ce n’est pas compliqué
Extrait de Estime-toi heureux, © Éditions Orage-Lagune-Express
Images : photos prises hier après-midi chez moi avec mon petit appareil Lumix
01:08 Publié dans Estime-toi heureux | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : frêne, mer, nostalgie de la mer, arbre, campagne, voilure, voile, mât, ciel, écume, fermer les yeux, ouvrir les yeux, lever la tête, blog littéraire de christian cottet-emard, enfance, coquillage, christian cottet-emard, rêve éveillé, feuilles, brise, branche, brise marine, souvenir, paysage maritime, estime-toi heureux©, éditions orage lagune express, droits réservés, étude notariale m., photos©christian cottet-emard, photographies, images, appareil photo lumix
05 octobre 2015
Carnet / D’une étrange manie
Retour d’une semaine à Barcelone. Mon poids au début du séjour, 81 kg, mon poids au retour, 80 kg malgré les kilomètres de marche dans cette ville gigantesque et les repas de poissons grillés.
J’ai même réussi à avaler quelques coquillages, moi qui n’en mange jamais. Pour un tel résultat, pas la peine de s’obstiner avec ces machins à la consistance caoutchouteuse qui font crouips crouips quand ont les croque.
En plus, je n’ai pas grignoté un seul carré de chocolat de tout le séjour. Et toujours cette sensation bizarre des trajets en avion qui permettent de remonter la Rambla le matin et de flâner dans la campagne jurassienne l’après-midi. Voyager est une étrange manie.
Certes, heureux d’avoir arpenté cette ville fiévreuse et déraisonnable où l’on est accueilli partout avec sourires et gentillesse, mais mon tempérament me porte à préférer l’ambiance portugaise, à Porto où j’étais en juin dernier et surtout à Lisbonne où j’ai séjourné deux fois en 2013 et 2014 et où je retournerai le plus vite possible malgré ma peur de l’avion.
À la fin du vol pour Barcelone, une forte odeur de brûlé s’est répandue dans l’appareil. À l’avant, le personnel de bord regardait quelque chose à travers un hublot. Un homme de l’équipage est sorti de la cabine de pilotage pour jeter un coup d’œil dans la même direction et le visage d’un membre du personnel exprimait une réelle inquiétude. À l’atterrissage, plusieurs camions de pompier, des autos avec gyrophares et une ambulance se sont positionnés à côté de l’avion. Impossible de savoir ce qui s’est passé.
J’en conclus qu’il est inutile de se priver de plats en sauce et de chocolat.
03:31 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : carnet, note, journal, autobiographie, écriture de soi, prairie journal, voyage, barcelone, espagne, catalogne, christian cottet-emard, porto, lisbonne, portugal, carnet de voyage, blog littéraire de christian cottet-emard, coquillage, poisson grillé, chocolat, avion, risque, poids, repas