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25 mars 2022

Carnet / Liberté provisoire

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Mon premier restaurant depuis longtemps. Étrange impression d’être en liberté provisoire alors que je n’ai commis aucun délit. Premier café en terrasse la semaine dernière et premier restaurant avant-hier, depuis le mois de janvier au cours duquel fut instaurée la mesure inutile, punitive et scélérate du passe vaccinal (actuellement suspendu mais seulement suspendu).
 
Ne jamais oublier que depuis le début de la crise sanitaire et pour la première fois depuis la seconde guerre mondiale, un gouvernement nous a dit à quelle heure sortir, combien de temps, à quelle distance, dans quels lieux (plages et forêts interdites), et cela avec un consentement et une résignation dont le pouvoir a été probablement le premier surpris. Pas difficile de comprendre qu’ils y ont désormais pris goût même s’ils ont lâché du lest pour l’élection présidentielle.
 
Rien de l’infamie politique que nous avons connue en deux ans n’est terminé, tout n’est qu’en suspens, comme la muselière et le passe vaccinal avec peut-être un jour l’obligation vaccinale pour tous. Une seule réponse en représailles : voter dès le premier tour contre l’actuel président et pour son véritable adversaire quel qu’il soit (sauf Pécresse qui n’est que son clone). Pas d’abstention, le roitelet n’attend que cela. 
 
Ne pas oublier les soignants maltraités (toujours sous muselière et sous obligation vaccinale) et les personnels suspendus (ces derniers ayant moins d’égards et de droits que les réfugiés affluant chez nous) sous prétexte qu’en ce moment (pour combien de temps ?) retourner au café, au restaurant, au spectacle, dans les bibliothèques est de nouveau possible. Cette accalmie n’est que l’œil du cyclone et la tempête sur les libertés reprendra plus forte encore si l’on croit « miner le système » en s’abstenant.
 
Cinq ans de macronie de plus, c’est la société des anciens gauchos à têtes grises embourgeoisés et apeurés, prêts à toutes les piqûres, des enfants et des jeunes en muselière, des citoyens de seconde zone, des forts avec les faibles et des faibles avec les forts, du double langage, de la perte d’identité culturelle et religieuse, de l’usine à gaz administrative, du nivellement par le bas qu’on appelle en charabia « discrimination positive » , de la pensée unique, de la perte de souveraineté nationale, de l’aventure belliciste, de l'erreur sur l'ennemi, du reniement de la culture, de la dissolution dans une entité européenne moralisatrice et donneuse de leçons dont la seule différence avec les autres puissances est de faire sa guerre avec l’argent et sa propagande avec les bons sentiments (avec pour seul résultat de se tirer une balle dans le pied si ce n’est dans la tête).
 
Pas de ça pendant cinq autres années ! Ni oubli, ni pardon. À votre bonne santé !
 
 

13 mars 2022

Carnet / Réponses à quelques questions et remarques récurrentes à propos de mon activité d’auteur.

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Vos livres sont difficiles à trouver !
 
Pas du tout. La plupart de mes ouvrages sont disponibles à la vente sur Amazon. Pour ceux qui sont opposés par principe à l’achat sur Amazon, on les trouve aussi bien sûr sur les sites de mes éditeurs (avec paiement sécurisé), sur les sites de certaines librairies et même sur le marché de l’occasion ! Dans ma région, la plupart de mes livres sont aussi disponibles en prêt et en lecture sur place à la médiathèque municipale d’Oyonnax (Ain), au centre culturel Aragon. Et puis, si par extraordinaire quelqu’un a épuisé tous ces recours, il suffit de m’envoyer un mail à l’adresse figurant sur mon blog pour être approvisionné. Je ne refuse jamais de dépanner. Pour cela, je n’hésite pas à puiser dans les exemplaires éventuellement réservés aux journalistes qui sont la plupart du temps envoyés en pure perte. Autant en faire profiter une personne intéressée ! 
 
Pourquoi vos livres sont-ils publiés par de petits éditeurs ?
 
Parce que je préfère confier mes textes à des personnes que je connais et qui sont des amis plutôt que de soumettre (le verbe est tout à fait approprié) des manuscrits à des inconnus.
 
Aimeriez-vous travailler avec de plus grandes maisons d’édition ?
 
Comme je ne leur envois pas de manuscrits, je n’en sais rien. Si je m’y aventurais, je crois que je serais refusé parce que je suis trop vieux (62 ans), trop provincial, trop réac, pas assez communiquant et pas dans l’air du temps. Je connais quelques auteurs publiés par ces grandes maisons et mécontents de la manière dont ils y sont traités, tant sur le plan humain que financier. De plus, en France, le marché de l’édition est de plus en plus aseptisé car sous l’influence de la bien-pensance voire de la cancel culture, ce qui ne m’inspire pas du tout confiance. À mon âge, je ne me vois pas sous l’autorité d’un directeur de collection, probablement un gamin ou une gamine entre vingt-cinq et quarante ans qui risquent de me chercher des noises en allant farfouiller sur les réseaux sociaux pour m’y reprocher mes opinions et prises de position politiquement incorrectes. La majorité des grandes maisons d’édition françaises sont tenues par ce que j’appelle la gauche Télérama. La pensée unique y fait rage ! Cette tendance n’épargne hélas pas non plus ce qu’on appelle les petits éditeurs ou l’édition dite alternative. Il m’est arrivé d’en faire les frais il y a quelques années avec l’annulation de certaines de mes parutions alors que j’étais officiellement annoncé au programme. Heureusement, il s’agissait d’éditeurs de poésie minuscules qui ont disparu et qui, de toute façon, dans ce domaine de la poésie, n’auraient pas fait mieux que si je m’étais auto-édité.
 
Pourquoi n’êtes-vous pas présent dans les salons, par exemple au salon du livre de Nantua, pourtant très proche de chez vous ?
 
Cette année, je ne suis pas allé à Nantua, ne serait-ce qu’en tant que simple visiteur, parce que je n’ai pas de passe vaccinal. Le salon avait lieu les 12 et 13 mars et le passe est suspendu le 14 ! (À ce propos, ça les démange déjà de le remettre, alors si vous ne voulez plus de cette infamie, souvenez-vous en aux élections !) Les années précédentes, j’y suis allé incognito pour voir ce qui était proposé. Plus généralement, j’ai participé en tant qu’auteur à pas mal de salons mais je me suis rendu compte que je n’y prenais pas vraiment plaisir. J’ai donc cessé de signer dans ce genre de manifestations. D’une manière générale, je ne suis pas à l’aise lors des séances de dédicaces qui ne me paraissent adaptées qu’aux auteurs de best-sellers très médiatisés et non pas à un auteur comme moi qui vit isolé à la campagne et qui ne fait pas de publicité (à part sur mon blog et sur les réseaux sociaux).
Pour en revenir au salon de Nantua, il a le mérite d’exister et d’être effectivement proche de chez moi. Il est plutôt bien organisé, dans un cadre agréable et dans une bonne ambiance (les bénévoles aux fourneaux y sont pour beaucoup) mais il a aussi le défaut d’être mal annoncé et mal couvert par la presse. Pour ne citer qu’un exemple, sauf erreur de ma part, hormis les affiches, je n’ai jamais vu la liste détaillée des auteurs inscrits paraître dans la presse ou même sur internet. C’est pourtant l’usage dans de nombreux autres salons et c’est aussi un minimum.
 
 
Quelques adresses pour se procurer mes livres :
 
Amazon (Taper : Amazon Christian Cottet-Emard)
Fnac (Taper : Fnac Christian Cottet-Emard)
Decitre (Taper : Decitre Christian Cottet-Emard)
 

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07 mars 2022

Carnet / Ni oubli, ni pardon.

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C’était prévisible. La gestion de la deuxième phase de la crise sanitaire (l’instauration des obligations vaccinales déguisées) a aggravé la défiance et la colère envers le personnel politique. 

Le piège du front républicain appelé aussi vote castor, cette nasse électorale savamment tressée par Mitterrand dans laquelle beaucoup se sont sentis enfermés, s’est encore resserré sous le mandat de Macron. Ce président sait bien qu’il ne suffit plus d’appeler à faire barrage à une extrême-droite diabolisée donc fantasmée qu’il est difficile d’accuser d’être liberticide alors que c’est son gouvernement soi-disant modéré et centriste qui a porté atteinte comme jamais aux libertés individuelles les plus élémentaires. Macron doit donc essayer de créer un nouveau front républicain pour acculer les électeurs mécontents tentés de lui infliger des représailles à voter quand même pour lui. Il s’agit cette fois pour Macron d’ajouter un deuxième barrage à celui construit par Mitterrand, non plus en se contentant d’agiter l’épouvantail commode de l’extrême-droite habillé de son uniforme habituel mais en lui substituant les oripeaux du populisme, du complotisme, de l’obscurantisme, de l’ignorance, de la réaction, du conservatisme stérile et du refus de la modernité qu’il prête à cette frange de la France profonde qu’il méconnaît et méprise au point de renoncer à s’adresser directement à elle pendant que les autres candidats se fatiguent à mener campagne. 

Les électeurs qui ont compris cette stratégie sont évidemment nombreux et une grande part d’entre eux sont si dégoûtés qu’ils se dirigent vers l’abstention. À mon petit niveau, je le constate tous les jours dans mon entourage, sur les réseaux sociaux, auprès de mes amis et connaissances. Moi-même abstentionniste pendant longtemps, je me garderais bien de leur faire la morale. Je comprends et je respecte leur lassitude. 

En certaines périodes moins troublées et moins dangereuses, lors de contextes plus apaisés, l’abstention était une forme de contestation qui pouvait troubler le personnel politique de l’ancienne école mais désormais, ainsi que la crise sanitaire l’a puissamment révélé, nous avons changé de monde. Profitant des rouages certes brinquebalants et grippés du vieux moteur démocratique qui tourne encore cahin-caha avec de plus en plus de ratés, aucun président n’aura désormais de complexes à se faire élire au minimum de suffrages pourvu que cela suffise, ainsi qu’il en fut lors de l’élection de Macron. Nous touchons là aux limites de l’abstention comme forme d’expression d’opposition. Cela signifie que tous les électeurs emmerdés (victimes du chantage vaccinal, professionnels suspendus, citoyens de seconde zone, soignants malmenés encore sous passe et muselière, personnes âgées et jeunes frappés de plein fouet par l’isolement et les interdictions) qui n’iront pas voter parce qu’ils ne veulent pas se compromettre avec des candidats de l’opposition qui leur déplaisent ouvriront un boulevard à Macron 2. Ce n’est ni un reproche ni une leçon à leur adresse, juste un fait.

Dès que Macron reviendra (en même temps que le virus qui a eu la bonne idée de poser ses congés annuels à la veille des élections), il rétablira le passe vaccinal et la muselière (peut-être même en été ou en automne) et bien sûr au moindre prétexte, sans oublier de travailler à la vaccination obligatoire. Pour nous les emmerdés (à qui ce billet est spécialement adressé) vu ce qu’il nous a fait, la priorité n’est pas de savoir si un ou une autre que Macron sera meilleur mais de se débarrasser de lui par le vote. Après, chacun pourra retourner à ses querelles et à ses familles politiques respectives. 

Oui, je sais, cela ressemble à des représailles mais quand on prend des coups, il faut les rendre si on en a la possibilité et l’occasion, sinon on n’est rien, on ne compte pas. Se dire que finalement, tout se termine bien ou mieux que prévu et qu’il n’y a plus lieu d’opposer un vote sanction serait une lourde erreur. Pour se garder de cette tentation, chers amis emmerdés de tous bords, pensons à l’état dans lequel nous étions, aux sentiments d’humiliation, d’impuissance, de colère et de révolte qui nous submergeaient à chaque nouvelle mesure scélérate annoncée sans que les pseudo-contrepouvoirs bougent un cil. Ni oubli, ni pardon.