28 avril 2020
Vu ces derniers jours, sans sortir de chez moi
01:13 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : photo, carnet photo, image, blog littéraire de christian cottet-emard, campagne, nature, fleur, printemps, tulipe, pommier, frêne, feuille, nuit, crépuscule, soir, matin, christian cottet-emard, contemplation, regard, saison, lune, étoile du berger, vénus, iris, serpent, vipère, aspic, ciel, lumix, haut-jura, bourgogne franche comté, france, europe
19 avril 2020
Dans un frêne la mer
Quand la mer me manque et que je ne l’entends plus assez dans le coquillage de l’enfance
je ferme les yeux sous un frêne qui déplie ses nouvelles feuilles dans la brise
J’écoute ployer et se frotter dans l’air ses hautes et souples branches
Je lève la tête j’ouvre les yeux et me voilà sous la grande voile bleue qui ondule dans l’écume
Vous voyez ce n’est pas compliqué
Extrait de Estime-toi heureux, © Éditions Orage-Lagune-Express
Images : photos prises hier après-midi chez moi avec mon petit appareil Lumix
01:08 Publié dans Estime-toi heureux | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : frêne, mer, nostalgie de la mer, arbre, campagne, voilure, voile, mât, ciel, écume, fermer les yeux, ouvrir les yeux, lever la tête, blog littéraire de christian cottet-emard, enfance, coquillage, christian cottet-emard, rêve éveillé, feuilles, brise, branche, brise marine, souvenir, paysage maritime, estime-toi heureux©, éditions orage lagune express, droits réservés, étude notariale m., photos©christian cottet-emard, photographies, images, appareil photo lumix
05 avril 2020
Carnet / Dedans, dehors
N’éprouvant jamais le besoin de me dépenser physiquement (je ne produis un effort qu’en vue d’un résultat matériel précis) je ne souffre pas du confinement. Je n’aurais pas l’indécence de me plaindre d’être confiné dans une propriété en pleine nature alors que d’autres le sont dans de petits appartements en ville.
Pour moi, le pire est le confinement dans une collectivité, me retrouver privé de ma liberté de déplacement au milieu des autres. Je ne me suis jamais senti autant confiné qu’à l’école, en cours de sport avant que je ne décide très vite de ne plus jamais y mettre les pieds, lors des trois uniques semaines passées en colonie de vacances et au travail, en permanence sous le regard et le jugement d’autrui. Pas de fuite possible. Affreux !
En revanche, j’ai très bien supporté voici de nombreuses années une expérience professionnelle de confinement total qui a consisté pendant quatre ans en des vacations quotidiennes de six heures d’affilée dans un isolement local et humain extrêmement rigoureux. Je peux affirmer qu’il s’agit du seul travail auquel je ne me sois pas rendu à reculons, contrairement à mes autres emplois, notamment dans l’éducation spécialisée et dans la presse.
Chacun a son idée de la liberté. Bien que je ne comprenne le sens de ce mot qu’au pluriel, je suis inquiet de ce qui va suivre la crise sanitaire en matière de libertés individuelles parce que le gouvernement a pu à cette occasion exceptionnelle engranger l’expérience d’un test en grandeur nature de ce qu’il pouvait imposer.
Tant qu’il s’agit de santé publique...
02:49 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : crise sanitaire, virus, santé publique, confinement, libertés individuelles, collectivité, liberté de déplacement, dedans, dehors, carnet, note, journal, blog littéraire de christian cottet-emard, campagne