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20 janvier 2019

Carnet / Un conseil de Ian Fleming et une promenade au lac Genin gelé

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En ce moment, je travaille beaucoup plus vite que d’habitude sur un chantier de deux romans dont l’un me pose des problèmes techniques. Par chance, cette accélération survient en cette période de l’année moins propice à la vie à l’extérieur. Alors j’avance parce que je suis moins distrait par le monde. Le roman me procure cependant moins de satisfaction que le récit, la nouvelle et les genres aujourd’hui apparentés à la poésie. La narration romanesque relève un peu du bricolage, du bidouillage disait Raymond Carver, ce qui me paraît parfois assez vain mais il n’en demeure pas moins que j’éprouve un réel plaisir à m’immerger dans un monde et des personnages que je crée de toutes pièces. L’un des problèmes techniques que j’évoquais à l’instant est l’exactitude et il se trouve qu’en feuilletant un de mes anciens carnets, je suis tombé sur cette citation de Ian Fleming que j’avais recopiée : « Ne laissez jamais trop d’exactitude s’interposer entre vous et une bonne histoire. »

 

Après ce sage conseil, quelques images de ma promenade au lac Genin gelé hier samedi :

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Photos (je dirais plutôt images) © Christian Cottet-Emard 

16 décembre 2018

Mon poème du troisième dimanche de l'Avent

(Gaudete)

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Les cloches

 

De ma prairie comme d’un îlot je vois l’église de mon village croiser dans le flot des nuées

 

Le clocher est le mât dans les jours calmes ou de tempête

 

Et voici dans la brise ou le vent l’alerte joyeuse des cloches

 

Celle du hameau dans la forêt où l’ombre tremble autour d’un cierge

 

Aussi le carillon des grandes villes qui pétillent en attente de la Fête

 

Et pour les temps de gloire Grand Solemnel de Notre-Dame et Campanone de Saint-Pierre

 

Photo : Cloches à Porto (photo Christian Cottet-Emard)

 

16 novembre 2018

La postface de mon recueil Poèmes du bois de chauffage

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Les titres de ces quatre suites et de ce grand poème étrangement réunis en un volume témoignent d’une faible confiance en la poésie et, d’ailleurs, en quoi que ce soit. J’en veux pour preuve la notule dans laquelle il prend le contrepied d’André Breton, un poète qu’il admire mais qu’il n’aurait pas forcément aimé rencontrer : Il y a un message au lieu d’un lézard sous chaque pierre (extrait d’Épervier incassable dans Clair de terre). On trouvera donc plus le lézard que le message sous les pierres dans cette poésie qui n’en est pas vraiment une si l’on en croit l’homme décalé, ni campagnard ni citadin, certes disponible aux signes du monde parfois lisibles dans les lignes du bois mais distant vis-à-vis de toute idéalisation de la nature. Ainsi, le narrateur des Poèmes du bois de chauffage n’est-il pas en quête d’une expérience spirituelle de la nature qui constitue pourtant le cadre intime de sa vie quotidienne.
 
Il en va de même dans l’environnement souvent moins rustique et plus urbain de La vie au bord, un ensemble qui devait à l’origine s’intituler Flash code, titre auquel l’auteur a renoncé pour le réserver à une autre série en voie de publication. La ligne narrative de La vie au bord diffère peu de celle des Poèmes du bois de chauffage. Thématique restreinte, expression volontairement relâchée voire revendication d’une certaine trivialité mais nul excès de noirceur dans ces paysages à peine ébauchés tels des croquis dans un carnet virtuel où glissent parfois des silhouettes furtives et silencieuses. Bien qu’en marge de tout groupement et de toute chapelle, C C-E se reconnaît tout de même en matière d’écriture apparentée à la poésie dans la tendance au retour à la narration en ce début du 21ème siècle. Il est donc logique de trouver des personnages dans ses poèmes.
 
Paysage / Évasion se veut autant narratif que les deux ensembles précédents mais s’en éloigne par son ton plus grave et son rythme plus ample accordé à celui de la marche du narrateur. L’emploi de la deuxième personne du singulier n’est pas une figure de style mais plutôt une allusion ironique à l’habitude de parler tout seul lorsqu’on est isolé et mélancolique.
 
On retrouve ce mode de narration à la deuxième personne dans La lune du matin. Le sous-titre et autres récits de l'homme invisible exprime le paradoxe de l'individu occidental tiraillé entre le désir de reconnaissance et l'aspiration à l'anonymat.
 
Au moment de conclure, je m’aperçois que j’ai adopté un ton un peu trop sérieux pour évoquer ces quatre ouvrages alors que leur auteur est le premier à les considérer comme des fantaisies mineures en raison, de son propre aveu, de leur composition aléatoire et paresseuse.
 
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Preben Mhorn