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01 novembre 2021

Mon quatrième poème de la Toussaint et du jour des Défunts (extrait)

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À la Toussaint, mon esprit est la maison que je veux accueillante et joyeuse pour mes défunts,
 
 
la douce maison des morts
 
 
tant je fus toute ma vie heureux et choyé dans leurs terrestres demeures.
 
 
Je les attends comme ils m’ont espéré
 
 
s’ils veulent bien venir au seuil de ma mémoire
 
 
et ni la nuit ni le froid ne m’atteignent quand je leur ouvre ma porte
 
 
car je ne vois dehors dans le vent que l’envol des feuilles d’automne qui fut leur danse enfantine et leur grande valse.
 
 
Je les connais tous, même ceux qui sont nés et ont vécu lorsque je n’étais pas encore parce que nous parlons d’eux autour de la grande table.
 
 
Comme ce grand récit nourrit bien, autant que les mets et les vins,
 
 
et qu'il est bon de rire de leurs rires et de pleurer de leurs larmes.
 
 
 
Extrait de : Encens, marbre et bruyère, ensemble intégré à mon recueil Estime-toi heureux. © Éd. Orage-Lagune-Express.
Feuilles d'automne sur la route forestière (photo MCC)
 

25 octobre 2021

L’ami de la poésie

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Il va bien falloir que je pense à la poésie

ainsi que je l’ai certes fait toute ma vie.

Mais il me faut aussi penser à elle autrement.

Oh elle m’a donné de beaux moments en tant que lecteur

Comme poète ? Quoi ?

Une danseuse, la poésie,

qui a moins donné au poète qu’une cocotte.

Eh oui, c’est ainsi que je pense parfois à la poésie aujourd’hui.

Ah, la vache, la poésie !

Mais la poésie n’est pas une vache, hélas.

Au moins une vache donne du lait et si l’on se perd dans la campagne par une nuit froide

et qu’on trouve une étable où s’abriter

elle donne aussi de la chaleur si l’on se blottit contre elle.

Mais si l’on s’endort contre la poésie sous le gel sans pitié d’une nuit

on meurt non pas comme un chien mais pire encore

comme un foutu poète.

 

Extrait de mon recueil Estime-toi heureux. © Éd. Orage-Lagune-Express, 2021.

Photo © Christian Cottet-Emard

30 juin 2021

Une visite chez moi :

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Mes photos de ce visiteur agile sont moins nettes que celles de mon épouse qui a du matériel plus sophistiqué que le mien (mon modeste Lumix) mais après les chevreuils enivrés de bourgeons, voici le lièvre dopé aux coquelicots !

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