14 novembre 2020
Interlude musical / Aaron Copland (1900-1990)
En vidéo : Le son de l'Amérique
Bref extrait de El salon mexico
Aaron Copland dirige un de ses chefs-d'œuvre, Appalachians Spring.
Un documentaire : Aaron Copland A self portrait.
Aaron Copland au piano dans son concerto pour piano dirigé par Leonard Bernstein.
16:56 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : aaron copland, musique américaine, compositeur américain, blog littéraire de christian cottet-emard, usa, documentaires, interlude musical, leonard bernstein
13 novembre 2020
Les éditions Germes de barbarie
01:10 Publié dans Alliés substantiels | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : littérature, poésie, carnet d'écrivain, peinture, dessin, éditions germes de barbarie, bernard deson, édition, publication, écriture, blog littéraire de christian cottet-emard, alliés substantiels, christian cottet-emard
11 novembre 2020
Carnet / Ceux à qui on a tout pris.
En cette époque à tous égards régressive, je me désole de constater qu’on recommence à n’évoquer le souvenir de la guerre de 14-18, à travers les commémorations de l’armistice du 11 novembre, que sous l’angle de l’héroïsme.
J’y vois une paresse intellectuelle gravement dommageable à la compréhension, pour les jeunes générations, des mécanismes à l’œuvre dans le déroulement de la première guerre mondiale.
Tout événement extrême met des individus en situation de se comporter en héros mais dans le cas spécifique de la première guerre mondiale, l’héroïsme est l’arbre qui cache la forêt.
Les gens de ma génération, la première du vingtième siècle à ne pas avoir connu directement la guerre, ont eu la chance de bénéficier d’un enseignement plus distancié concernant 14-18, c’est-à-dire un enseignement dans lequel, peu à peu, l’Histoire prenait le pas sur la propagande en évitant de se focaliser sur l’héroïsme qui fait écran à l’analyse des faits.
La réalité de ces faits est cruelle et dérangeante, en contradiction avec l’héroïsme : la première guerre mondiale fut une guerre menée contre les peuples par leurs dirigeants, leurs industriels et leurs commandements militaires et ceux qui en payèrent le prix le plus exorbitant furent notamment les jeunes et les pauvres.
C’est de cela qu’il faut se souvenir et rappeler avant tout aux jeunes générations. Il y eut certes des héros mais il y eut surtout, par millions, des jeunes et des pauvres à qui on a tout pris.
Détails de tombes de jeunes soldats de la première guerre mondiale dans un cimetière de village (photos Christian Cottet-Emard)
23:33 Publié dans carnet, NOUVELLES DU FRONT | Lien permanent | Commentaires (3) | Tags : 11 novembre, armistice, première guerre mondiale 1418, souvenir, commémoration, deuil, blog littéraire de christian cottet-emard