19 février 2022
Carnet / Quand les bons sentiments aiment la bonne distance.
17:08 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : carnet, note, journal, chronique, idée, humeur, société, environnement, climat, politique, santé, blog littéraire de christian cottet-emard, élection, présidentielle 2022, conformisme, bons sentiments, grandes causes, opinion, pétitions, droits de l'homme, occident, christian cottet-emard, liberté, démocratie, planète, terre, nature, ressources, humanité, révolution industrielle, mondialisation, colibri, hubris, lierre, frêne, arbre
09 avril 2021
Carnet / Pourquoi je ne voterai jamais pour les écologistes
À propos des problèmes liés à la pression de l’activité humaine sur l’environnement naturel, j’entends souvent dire qu’il faut changer de logiciel.
On ne changera pas de logiciel avec les écolos qui sont actuellement sous le feu justifié des critiques et qui, à peine arrivés par accident électoral aux manettes dans quelques grandes villes, révèlent (j'allais dire « dévoilent » mais ce n'est pas le bon terme en ce qui les concerne) brutalement leurs visages d'idéologues sortis des poubelles de l'extrême-gauche (là au moins, le recyclage fonctionne).
De cette extrême-gauche qui a toujours poursuivi le même but (prendre le pouvoir par la violence et « rééduquer » les esprits sous prétexte de faire le bonheur des peuples contre leur gré), ces soi-disant écolos ont les mêmes réflexes, notamment celui de s'allier cyniquement avec l'ennemi pour tenter d'exister (cf Strasbourg). De ce côté-là, rien de nouveau sous le soleil. Je me réjouis que ces imposteurs soient démasqués.
La véritable écologie qui ne peut être ni fanatique, ni punitive ni naïve est déjà à l'œuvre dans la science et dans les progrès techniques. Il y a certes des dérives à corriger, d’ailleurs l'écologie politique telle qu'elle se structure depuis quelques temps en est une belle, avec ses ayatollahs et leurs suiveurs de cette nouvelle petite bourgeoisie verte hors-sol, perdue dans sa confusion mentale faite de rêveries plus ou moins New-age, d'ignorance scientifique, d'inculture et de ressentiment.
Il suffit de gratter un peu sous l’écolo-bobo-gaucho parfois islamo-facho compatible dont nous avons tous quelques exemplaires dans nos entourages respectifs pour trouver quelqu’un qui, en réalité, a des comptes à régler avec sa propre culture, son éducation chrétienne, son milieu bourgeois, son échec conjugal, sa soif de revanche sociale ou que sais-je encore (les origines du ressentiment sont multiples) et ce n’est pas sur ce socle pourri que se bâtira la véritable et nécessaire écologie.
01:18 Publié dans NOUVELLES DU FRONT | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : politique, polémique, élections, calcul électoral, écologistes, écologie politique, fausse écologie, écologie punitive, ressentiment, imposture, pastèques, opinion, carnet, note, journal, blog littéraire de christian cottet-emard, nouvelles du front, affrontement, idées, idéologie, environnement
01 mai 2019
Carnet / La parenthèse des jardins
Être parfois qualifié d’auteur des bois et des champs m’a d’abord flatté et amusé. Cependant, à y réfléchir un peu plus, je ne me reconnais pas tant que cela dans cette image qu’on me renvoie.
Je me sens bien sûr souvent assez proche des éléments, de mon environnement campagnard auquel j’ai un rapport un peu romantique car sur bien des aspects, je suis un homme du dix-neuvième siècle.
Mais je sais surtout que la nature passe son temps à défaire ce qu’elle fait, à donner la vie et à la reprendre. Je ne peux m’empêcher de penser que la nature n’a d’autre but que de nous menacer et de nous nuire à seule fin de faire tourner le moteur de sa grande machine lancée dans sa course folle, dans sa mystérieuse fuite en avant, même si elle nous gratifie tout autant de plaisirs qui n’existent que par notre conscience.
Pendant la plus bucolique de mes promenades, j’ai toujours un œil aux aguets, je regarde sans cesse derrière moi, je veille en permanence à ce qui pourrait surgir à l’improviste, à ce que je pourrais rencontrer, qu’il s’agisse d’un animal à peu près inoffensif ou de la plus dangereuse des créatures : un être humain.
Heureusement, la nature sait aussi permettre aux pauvres animaux effrayés et ignorants que nous sommes de reprendre haleine, nous donner un peu d’apaisement lorsqu’elle consent à nous laisser ouvrir la parenthèse des jardins.
Photo : L'an dernier dans mes lilas qui avaient donné une floraison plus abondante que cette année.
01:42 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : carnet, note, journal, autobiographie, blog littéraire de christian cottet-emard, nature, campagne, bois, champs, promenade, jardin, éléments, environnement, romantisme, dix-neuvième siècle, moteur, machine, fuite en avant, mystère, plaisir, conscience, animal, danger, être humain, créature, apaisement, parenthèse, christian cottet-emard, parenthèse des jardins, menace, reprendre haleine, lilas