30 août 2011
Carnet de l’Embouteilleux
Dimanche, j’ai fumé un Condal, cigare des Canaries. Agréablement surpris par ce cigare doux, léger, floral, à la cape soignée. Un cigare sans prétention qui s’alliera fort bien, à l’heure du goûter, à un carré de chocolat noir.Lundi à lire et à rêvasser sous les deux parasols. Après quelques minutes de lecture, un frôlement me fait lever la tête et je me retrouve alors au milieu d’un ballet silencieux, le vol tout en grâce et en précision de dizaines d’hirondelles pourchassant des essaims de petits insectes en suspension au-dessus de la pelouse. Le chat en a interrompu sa sieste, en pure perte heureusement.
En fin d’après-midi, seconde promenade au lac jurassien de l’Embouteilleux. La dernière fois, la floraison des épilobes se reflétait dans l’eau. Aujourd’hui, les fleurs pâlissent et la brise s’empare des poils blancs et soyeux de leurs graines.
00:06 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (2) | Tags : carnet, épilobe, lac de l'embouteilleux, haut-jura, hirondelle, nature, forêt, cigare, condal, canaries, chocolat
25 août 2011
Immaturité
Qu’est-ce que le vent de l’air qui se sauve lisais-tu en ces années soixante du vingtième siècle peut-être dans ton livre Pourquoi comment
De l’air qui se sauve qui se sauve de quoi qui se sauve où pourquoi comment où va le vent
Le vent tombe meurt dans quoi tombe-t-il où meurt-il pourquoi comment te soucier du vent encore aujourd’hui quelle idée
Vidéo : la brise dans les frênes, chez moi, ces derniers jours.
14:54 Publié dans Estime-toi heureux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vent, air, vingtième siècle, poésie, éditions orage-lagune-express, christian cottet-emard, pourquoi comment, immaturité, frêne, arbre, feuillage
21 août 2011
Je ne suis pourtant pas seul à lever les yeux sur l'unique importance,
le goût de l'air et ses couleurs, les formes qu'il chérit. Et l'on nous taxe de rêveurs, moi l'incurable des nuages, nous, inconsolables de la terre !
Qui reconnaître ? Vous que les dortoirs, les guichets, les pointeuses et les stades n'ont pas encore avalés...
Oui, vous, les rescapés du mauvais rêve ! On vous parle !
(Extrait de mon recueil L’Alerte joyeuse, éditions Orage-Lagune-Express, 1997.)
00:07 Publié dans L'Alerte joyeuse | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : l'alerte joyeuse, poésie, éditions orage-lagune-express, droits réservés, 1997, recueil, christian cottet-emard, rêve, nuage, ciel, air