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19 janvier 2024

Carnet / Les « poètes » du Printemps vent debout contre Tesson

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Je n’ai jamais réussi à prendre au sérieux Sylvain Tesson, aventurier d’opérette, Popeye the sailor man du lac Baïkal, même s’il ne dit pas toujours des bêtises, mais voilà qu’à son encontre la bronca du petit marigot de la poésie subventionnée, politiquement correcte et wokiste à l’occasion de sa nomination comme parrain du flatulent printemps des poètes me le rend tout à coup beaucoup plus sympathique ! Qu'importe, cela ne changera pas grand-chose aux miasmes annuels de cette usine à gaz qu'est le Printemps des poètes.

13 janvier 2024

Carnet / Premier concert de l’année !

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Je suis tout ragaillardi en ce début d’année après ce concert à l’Auditorium de Lyon avant-hier jeudi 11 janvier.

Il s’agissait pour moi de retrouvailles avec L’orchestre national de Lyon (qui se déplaçait à Oyonnax en ces temps très anciens et semble-t-il révolus où le centre culturel Aragon avait encore une saison digne de ce nom).

C’est désormais à moi de faire le déplacement dans la ville des trois fleuves pour profiter de ce bel orchestre placé ce soir-là sous la direction de Nikolaj Szeps-Znaider avec le pianiste Kirill Gerstein dans un programme comme je les aime, notamment le grand poème symphonique de Richard Strauss (1864-1949), Une vie de héros, une de mes œuvres préférées, et en première partie, deux compositions qui ont enfiévré mon adolescence, le deuxième concerto pour piano de Franz Liszt (1811-1886) et le prélude du premier acte de Lohengrin de Richard Wagner (1813-1883).

Un grand moment de musique parmi un public bien élevé et habitué, ce qui est appréciable malgré les quelques inévitables catarrheux ! On devrait servir des grogs au bar avant le concert et pendant l’entracte. Moi, je me suis contenté d’une coupe ! Je mesure une fois de plus ma chance d’habiter à une heure d’autoroute de Lyon, cette ville idéale pour s’aérer la tête et stimuler la créativité.

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05 janvier 2024

Carnet / Stupeur

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Pendant que la France craque de toute part (immigration, insécurité, ruine progressive du système de santé et de l’éducation nationale, perte de la souveraineté nationale au profit de la gouvernance européenne et convergence du bien mal nommé « progressisme » avec le fondamentalisme appuyant l’offensive de la religion étrangère), les médias font leurs choux gras de Depardieu et de Delon tandis que les politiques saisissent l’opportune diversion de ces affaires qui n’en sont pas. 

Un titre dans la presse : « L’affaire Depardieu agite le monde de la culture » . Le monde de la culture ? Non, le monde du show-business, l’industrie du spectacle, nuance. 

Depardieu et Delon sont intéressants en tant qu’acteurs. Depardieu très bon, Delon excellent. Ce qu’ils sont et font à titre privé, on s’en cogne et quant à Depardieu, s’il doit passer en justice, qu’on attende le verdict comme pour tout citoyen. Les réveillons et les procès dans la famille Delon, on s’en badigeonne le nombril avec le pinceau de l’indifférence. 

Oui, Delon souffre d’être vieux, diminué, confronté à sa fin comme nous le sommes ou le serons tous, comme le sont toutes ces personnes qui ont vécu une vie modeste, qui ont si peu vécu en fin de compte en comparaison avec les riches et les célèbres et qui affrontent leur fin dans l’anonymat et le silence. 

Dans notre entourage, nous voyons tous partir ces êtres dont nous faisons partie, qui n’ont fait que passer sur Terre sans défrayer la chronique, sans dépenser des fortunes et sans que leurs talents, aussi humbles soient-ils, bénéficient, dans le meilleur des cas, d’autre reconnaissance que celle de leurs proches (la plus précieuse). 

Ces êtres-là, qui partent discrètement comme ils ont vécu, je me demande s’ils ne sont pas mieux armés pour leur fin que ceux qui ont tout eu et qui, parce que leur vie fastueuse leur a fait oublier qu’ils n’étaient pas des dieux, ni même des demi-dieux, quittent ce monde dans la stupeur.