12 janvier 2015
Anita
Je me promenais à Lisbonne en septembre dernier lorsque je suis tombé sur une affiche géante de la Dolce vita de Federico Fellini. L'affiche recouvrait une grande vitrine vide et, depuis le pont où je me trouvais, il m'était difficile de photographier au milieu des passants et des autos. J'étais tellement capté par le rayonnement de ce couple fabuleux que je n'ai pas pensé un seul instant à situer l'affiche dans son contexte, un clin d'œil de la romaine Dolce vita en plein Lisbonne ! Résultat, la photo aurait pu être prise n'importe où ! J'étais sous le charme, c'est tout. Le charme fou, hypnotique...
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Carnet / De l'émotion et de la raison (suite)
Il est amusant de constater, de nos jours, que l'expression du sentiment est aussi mal portée chez l'individu que glorifiée dans la foule.
11:14 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : carnet, note, journal, manifestations, blog littéraire de christian cottet-emard, débat, gouvernement, état, démocratie, démocraties occidentales, sécurité, émotion, raison, sentiment, foule, cortège, foules sentimentales
10 janvier 2015
Carnet / De l'émotion et de la raison
Personnellement, je n’ai rien contre cette habitude qu’ont les gens de se regrouper dans la rue pour exprimer leurs sentiments même si mon réflexe ironique me porte à considérer qu’il s’agit de « communions laïques » ! Pourquoi pas ? Ça ne mange pas de pain comme on dit, mais c’est aussi un peu le problème !
Ce qui me chiffonne dans ces manifestations certes bien intentionnées mais un peu pathétiques tout de même eu égard à ce qui se passe et qui était annoncé depuis longtemps, c’est que ces grands rassemblements soient lancés par le gouvernement.
Je voudrais qu’on m’explique comment on peut affirmer qu’on relève le plan Vigipirate à son plus haut niveau tout en invitant des centaines de milliers de personnes à se masser dans les rues et donc à s’exposer à n’importe quels illuminés et autres fous furieux, avec des risques évidents de graves débordements.
Pour moi, un gouvernement n’a pas à appeler à des manifestations, ce n’est pas sa vocation, il doit juste gouverner, c’est-à-dire, en tout premier lieu, assurer la sécurité, y compris celle des gens qui souhaitent manifester si ça leur chante et s’ils trouvent cela utile.
Mais je le répète, le gouvernement n’a pas à manifester et encore moins à exposer inutilement des chefs d’états démocratiques à un nouvel attentat. Quel sera la crédibilité de l’État si un nouveau malheur survient lors de ces manifestations, si d’autres armes de guerre sortent des caves où tout le monde sait qu’elles sont entreposées, prêtes à servir?
Quelle idée de prendre un tel risque en des moments aussi dangereux ? Cette attitude me laisse pantois et je veux encore espérer que le pouvoir démocratique pour lequel j’ai voté ait quelque chose d’autre à proposer dans le présent contexte qu’une simple manif.
16:08 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (8) | Tags : carnet, note, journal, manifestations, blog littéraire de christian cottet-emard, débat, gouvernement, état, démocratie, démocraties occidentales, sécurité, émotion, raison