18 mars 2015
La première sortie du lézard
Flamboie la gorge du lézard
Poème à vivre entre le mur et le volet
Chaleur du premier temps
(Variante à mon poème Élégie en quatre soleils et trois saisons, in L'Inventaire des fétiches, éditions Orage-Lagune-Express, 1988.)
Photo : la première sortie du lézard, mardi 17 mars (Photo © Christian Cottet-Emard,2015).
09:50 Publié dans L'INVENTAIRE des fétiches | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : printemps, premier temps, l'inventaire des fétiches, éditions orage-lagune-express, poésie, poème, instant, instantané, lézard, volet, mur, sensation, chaleur, blog littéraire de christian cottet-emard, recueil, 1988, sadag, christian cottet-emard, photo lézard
11 mars 2014
Au printemps, j'entends pousser les fleurs
Au printemps, j'entends pousser les fleurs et ça m'empêche d'agir. Attente et désir aboutissent à l'offrande des haies. Le long du pré courbe l'échine. Inquiétude, séduction. Visite du vent qui se souvient des mers. D'autre issue que nommer quand tout se répète ? L'herbe et la pierre suffisent dans le jour qui s'arrondit car mon temps ne souffre que regard.
(Variante récente d'un texte extrait d'un de mes premiers livres, l'Inventaire des fétiches, © éditions Orage-lagune-Express, 1988).
08:45 Publié dans L'INVENTAIRE des fétiches | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : fleur, printemps, crocus, l'inventaire des fétiches, éditions orage-lagune-express, christian cottet-emard, marge, marginalité, campagne, pré, contemplation, inquiétude, attente, désir, séduction, retrait du monde, entendre pousser les fleurs, blog littéraire de christian cottet-emard, poésie, littérature, photo de crocus, offrande, haie, promenade, rêverie, songe-creux, paresse, fatigue, lassitude, mélancolie, fatalisme, fatum, destin
13 janvier 2011
L’arbre à parole.
Après Noël, les sapins gisant dans leurs aiguilles bordent les trottoirs. Adossés le long des murs, leurs ombres frôlent la pierre où s’aventurent nos silhouettes.
Ces sapins de la dernière fête qui jonchent encore quelques jours la chaussée sont des arbres à parole. Nous leur avons donné le pouvoir de dire notre soif de féerie et surtout nos espoirs ou nos souvenirs suspendus à leurs branches parmi les guirlandes.
Le sapin de Noël ne vivra jamais aussi longtemps que son grand frère des montagnes, tout auréolé d’orages et de nuits, de givres et de jours, de brumes et de brises.
Dès le retour des beaux jours, les voleurs de sapins, braconniers d’une nuit, retourneront écouter dans l’ombre velue des forêts la respiration des sapinières, sans le moindre remords malgré la souche contre laquelle butera leur pas.
(Extrait de L’Inventaire des fétiches, éditions Orage-lagune-Express, 1988.)
01:40 Publié dans L'INVENTAIRE des fétiches | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : noël, sapin, forêt, sapinière, futaie, littérature, poésie, l'inventaire des fétiches, christian cottet-emard, jura, franche-comté, ain, rhône-alpes