12 mars 2015
Actualité de Florence Grasset
Les prochaines occasions d’entendre chanter Florence Grasset dans les jours et semaines qui viennent, avec un programme très varié allant de la musique ancienne à des œuvres très contemporaines, soit en soliste unique en petite formation, soit en choriste avec solos en ensemble vocal et en chœur :
MUSIQUE & POESIE
XX ème et XXI ème siècles
avec l’Ensemble vocal féminin POLHYMNIA
et l’Ensemble instrumental VARIANTE
Samedi 14 Mars à 20h
Studio De Agostini - Genève
Oeuvres de Claude DEBUSSY, Francis POULENC, Jean-Louis GAND et Nicolas BOLENS
Poésies de Guillaume APOLLINAIRE, Louise DE VILMORIN et René CHAR :
voir la vidéo : “Dans la paix” - Nicolas BOLENS et René CHAR
https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=FVeAKPWjTgA
en savoir plus :
http://www.ensemblepolhymnia.com/
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L’OFFICE des TENEBRES
Chemin de Croix en musique
XVII ème et XVIII ème siècles
avec l’Ensemble EBALIDES
Vendredi 3 Avril à 19h
Eglise de la Sainte Trinité - Genève
Oeuvres de Michel-Richard DELALANDE et François COUPERIN
par
Elena DONCEL orgue
Florence GRASSET chant
Pablo GARRIDO viole de gambe
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PASSION selon SAINT JEAN - J.S. BACH
XVIII ème siècle
avec le Choeur de chambre, l’orchestre et les solistes de la HAUTE ECOLE de MUSIQUE de GENEVE
Vendredi 17 Avril à 20h
Cathédrale Saint Pierre - Genève
http://www.hesge.ch/hem/actualites/calendrier/mois/2015-04/670
http://www.tempslibre.ch/evenements/j-s-bach-passion-selon-saint-jean-182506
00:56 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : chant, musique, concert, florence grasset, chanteuse, soprano, poésie, claude debussy, rené char, francis poulenc, jean-louis gand, louise de vilmorin, nicolas bolens, guillaume apollinaire, ensemble polhymnia, studio de agostini, genève, suisse, franck marcon, vincent aubert, julie fortier, christophe sturzenegger, ensemble variante, la musique racontée, office des ténèbres, chemin de croix en musique, ensemble ebalides, église sainte trinité, michel richard delalande, françois couperin, elena doncel, orgue, florence grasset chant, pablo garrido, viole de gambe, js bach, passion selon saint jean, choeur de chambre orchestre et solistes de la haute école de mus, cathédrale saint pierre, blog littéraire de christian cottet-emard
17 février 2015
Carnet
Les périodes situées entre les fêtes de Noël et la fin de l’hiver sont pour moi les moins créatives. Je crois que cela s’explique par le manque de lumière. La fin 2013 et le courant 2014 n’ont pas été très fastes, c’est le moins que je puisse dire, et l’été pourri n’a rien arrangé. Seules les bonnes surprises financières de l’automne et les promenades à Lisbonne ont un peu adouci le spleen.
J’ai de plus en plus besoin de lumière. Quand le jour décline, j’ai l’impression qu’un couvercle s’abat sur moi. Les longues nuits d’hiver me donnent parfois des sensations d’étouffement.
La musique m’apporte une respiration, notamment celle du compositeur britannique Sir William Walton. Hier lundi, j’ai passé une bonne partie de la journée à écouter à plusieurs reprises ses Variations sur un thème de Paul Hindemith et sa Symphonie concertante avec piano. Je ne sais pas pourquoi cette dernière œuvre me procure un bien-être véritablement physique, inexplicable. Miracle de la musique...
J’ai bien conscience qu’il me faudrait porter mes livres en cours avec plus de constance et d’énergie mais l’absence d’urgence financière en ce qui concerne la prose et la fiction et l’impact économique absolument nul de toute publication de poésie me rendent indolent.
Je suis aussi d’une génération qui est aux premières loges pour assister au changement radical que connaît le rapport auteur / éditeur et les pratiques de diffusion / distribution du livre. Je n’ai aucun a priori sur ces sujets et, dans ce domaine au moins, aucune nostalgie d’un système qui a peut-être fait son temps. Là encore, il semble qu’il y ait matière à se documenter en regardant ce qui nous vient des USA.
Aujourd’hui mardi s’il ne tombe rien du ciel, sortie raquettes dans les neiges d’Apremont avec des amis. Comme d’habitude, ce sera la météo qui décidera.
Photo : la lune dans les frênes, vue de ma fenêtre. (photo © Christian Cottet-Emard)
02:23 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : carnet, note, journal, écriture de soi, autobiographie, blog littéraire de christian cottet-emard, spleen, hiver, nuit, lumière, musique, sir william walton, symphonie concertante walton, variations sur un thème de paul hindemith, walton, hindemith, raquettes, apremont, ain, france, europe, édition, publication, livre, diffusion livre, distribution livre, lisbonne, portugal, promenade
15 février 2015
Carnet / De la sincérité
Levé à 6h ce samedi matin. Je ne dors que d’un œil et seulement quelques heures. Dehors, grand vent, averses et éclaircies dans la matinée. Les frênes s’ébrouent de leurs glaçons et se redressent.
La maison émerge peu à peu de sa gangue de neige. Encore quelques gros flocons fondus transformés en pluie battante. C’est toujours moins pénible que la neige. Dès qu’il fait plus doux, les parfums de terre sont libérés. J’ai de nouveau entendu la chouette.
Musiques chorales et avec orgue de Walton le matin (The Twelve, Coronation Te Deum, Magnificat and Nunc Dimittis, Jubilate Deo, Antiphon) et Brahms l’après-midi (Variations sur un thème de Haydn, Ouverture tragique, Ouverture académique). Poursuite de la lecture du pavé de Samuel P. Huntington, Le Choc des civilisations.
Avant de rendre visite à ma mère vers midi, une brève incursion au marché d’Oyonnax pour acheter du comté Seignemartin. Oyonnax, bourgade de plus en plus déprimante et pas question de lui préférer Saint-Claude qui est dix fois pire dans un autre style. Pas étonnant que le photographe Raymond Depardon ait fait son miel de ces deux villes dans son affreuse et éprouvante série intitulée La France.
Je remonte vite dans mon village jurassien où ma maison et ma propriété un peu à l’écart et donnant sur un beau paysage me plaisent (malgré l’hiver) mais je n’irai ni plus haut ni plus loin dans la Franche-Comté que je trouve sinistre.
Ce coin de nature où je suis installé est une bulle spatio-temporelle dans laquelle j’arrive à faire mon nid parce que je sais que je peux m’en échapper quand je le souhaite. Cette solution me semble plus prudente et plus adaptée à mon caractère assez réactionnaire, craintif, méfiant et peu enclin aux adaptations rapides que nécessiterait un déménagement dans le Sud-Ouest ou à Lisbonne ainsi que j’en suis souvent tenté. C’est aussi une question d’argent. Je ne suis pas dans le besoin mais je n’ai pas non plus les moyens d’avoir des résidences secondaires. Le mieux pour moi est donc de garder ma base actuelle et d’effectuer des séjours touristiques dans les grandes villes et capitales qui me plaisent. En plus, j’aime les hôtels (de préférence standards et où l’on parle français).
Je sais, tout cela n’est ni brillant ni original mais l’originalité, j’essaie de la réserver à la littérature tout en lui préférant tout de même la sincérité. Sinon, à quoi bon ces carnets ?
01:52 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : carnet, note, journal, autobiographie, écriture de soi, prairie journal, jura, franche-comté, oyonnax, ain, france, europe, saint-claude, comté, fromage, nature, campagne, blog littéraire de christian cottet-emard, littérature, sommeil, insomnie, nuit, matin, neige, pluie, frêne, musique, sir william walton, the twelve, coronation te deum, magnificat and nunc dimittis, jubilate deo, antiphon, brahms, variations sur un thème de haydn, ouverture tragique, ouverture académique, raymond depardon, la france de raymond depardon, photographie, lisbonne, portugal, tourisme, hôtel, sud ouest