12 janvier 2022
Carnet / De l'air !
Là ou croît le péril, croît aussi ce qui sauve (Hölderlin)
Dans cette atmosphère viciée de défaite et de trouille obscène dans laquelle se vautre une partie de ce pays consentant voire applaudissant à son asservissement, je cherche un bol d'air frais les jours où l'espoir tangue. Je commence l'année avec la dose de vitalité, d'agressivité et de colère qu'il faut mais comme toujours, je sais que cette colère doit rester froide pour être saine et belle. Mes paysages et mes lectures m'y aident, je suis conscient de cette chance.
Ma lecture-oxygène actuelle :
Photos de paysages : vues de la fenêtre de mon bureau à différentes heures (prises au petit bonheur avec mon modeste Lumix)
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22 décembre 2021
Carnet / Du premier jour de l’hiver et du Docteur Jivago
Derrière chez moi mardi matin (photo Marie-Christine Caredda)
Près de ma maison, mardi matin (photo Marie-Christine Caredda)
00:51 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : carnet, note, journal, cinéma, film, docteur jivago, david lean, boris pasternak, roman, russie, union soviétique, hiver, blog littéraire de christian cottet-emard, littérature, histoire, omar sharif, julie christie, geraldine chaplin, alec guinness, yevgraf jivago, youri jivago, lara, larissa antipova, balalaïka
17 décembre 2021
Carnet /
Cauchemar du consentement
Au péage d’autoroute l’autre jour, cet autocollant un peu déchiré plaqué contre la caisse automatique :
« Votre obéissance prolonge ce cauchemar » .
Et à propos de ce cauchemar, voir ceci. https://www.pasnosenfants.fr/#
Homme des bois
Me voilà une fois de plus transformé en homme des bois pour quelques jours (rangement des stères livrés). Cette fois-ci, dans la neige, cela n’a même pas l’avantage de m’inspirer un deuxième tome de mes Poèmes du bois de chauffage !
Il est gentil !
Toujours à empiler mes bûches, un aboiement sourd du côté du chemin juste derrière la maison. Le ton n’évoque pas un caniche et c’est bien sûr un gros gabarit qui vient aussitôt manifestement agité vers moi. J’entends à ce moment un bref appel de la propriétaire du clébard à qui j’intime de rappeler son chien, un genre de patou comme je les aime de très loin (mais peut-être d’une autre race, je n’y connais rien, en tous cas aussi imposant). Je sais à peu près de quelle façon me comporter dans cette situation pour éviter d’énerver le bestiau mais dans ces moments-là, hélas de plus en plus fréquents, je regrette de ne pas avoir dans ma poche le Macarov de mon personnage de roman, l’enseigne de vaisseau Mhorn. À travers la haie, la propriétaire du monstre bafouille quelques excuses. Au moins m’a-t-elle épargné la parole rituelle « Il est gentil ! » qui donne justement à celui qui se fait fébrilement renifler par un clone du chien des Baskerville l’envie de montrer les dents.
02:22 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : consentement, cauchemar, pandémie, chien, bois de chauffage, stère, bûche, poèmes du bois de chauffage, éditions germes de barbarie, christian cottet-emard, littérature, carnet, note, journal, blog littéraire de christian cottet-emard, makarov, enseigne de vaisseau mhorn, roman, nouvelle, personnage récurrent, personnage de roman, fiction, neige, campagne, chemin, haie, rangement, hiver, dictature sanitaire, homme des bois