01 mars 2020
Interlude / Promenade autour d'un lac près de chez moi
02:09 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : interlude, promenade, jura, lac, campagne, forêt, neige, hiver, blog littéraire de christian cottet-emard, photo, nature
23 février 2019
En raquettes
Une petite montée
Petit épicéa deviendra grand
Bien tranquille
Sous le crêt de Chalam
Le versant des foyards
Bien au frais
Retour chez moi. Les chatons du grand noisetier derrière la maison me font signe
Crépuscule derrière la maison depuis le fond de mon pré
Coup d'œil sur les crêtes derrière la maison
Post-scriptum : quand même, vivement le printemps !
(Photos christian Cottet-Emard, février 2019)
00:38 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : promenade, hiver, montagne, raquettes, marche en raquettes, neige, épicéa, paysage, chatons de noisetier, campagne, saison, lune, super lune, lever de lune, crépuscule, ciel, pente, blog littéraire de christian cottet-emard, image, photo, christian cottet-emard, haut jura, bourgogne franche comté, jura, viry, france, europe, carnet photo
05 février 2019
Carnet / Magique !
L’hiver est décidément une bonne saison pour travailler à mes deux chantiers de roman. Pour oublier la neige, rien de mieux que de rédiger les scènes d’été. La pratique du roman a ses avantages quand on fait partie de la morne confrérie des météo-dépendants, poètes et boulimiques à leurs heures. C'est aussi une forme de narration qui peut souvent marcher toute seule comme si tous les matins, la cafetière venait d'elle-même remplir le bol par la seule grâce d'une rêverie routinière.
Le roman, c’est vraiment la double vie, une de ces petites libertés qui font oublier que ce mot tant galvaudé n’a de sens réel qu’au pluriel. Dans ce cas-là comme dans d’autres, (amour, bonheur, désir) il est amusant de constater que le pluriel n’est pas augmentatif mais diminutif. Les libertés ne sont pas la liberté, les amours ne sont pas l’amour, les bonheurs ne sont pas le bonheur, les désirs ne sont pas le désir.
Il arrive que les amis qui ne lisent pas et qui, de ce fait, ont une excellente raison de ne pas me lire, s’aventurent quand même parfois à me questionner sur ma perversion (l’écriture). La question qui revient le plus souvent est d’ordre technique : as-tu un plan ? Je recommande à l’auteur qui a encore l’âge, le statut social ou l’obligation professionnelle de se prendre au sérieux (ou de faire semblant) de répondre oui, ce qui rassurera la majorité du public dont les valeurs seront toujours l’effort, la peine, le boulot, le turbin, la tâche, le défi, le challenge, enfin bref, tout le saint-frusquin.
N’ayant plus aucune de ces obligations, j’ai le plaisir d’affirmer que lorsque j’écris un roman, je ne veux surtout pas établir un plan. Cela m'arrive pour la nouvelle dont le format requiert éventuellement plus de rigueur alors que dans le roman, on peut à mon avis se permettre de se vautrer avec autant d’aisance qu’un sanglier dans une belle ornière pleine de boue bien épaisse.
Par exemple, intégrer à la scène romantique le menu du restaurant où dînent les amoureux m’enchante, ce qui présentera d’ailleurs peut-être plus d’intérêt que ce qu’ils ont à se dire dans un tel moment avec le risque élevé d'un fragment de salade coincé entre les incisives.
Ah ! La magie de la littérature !
Image : ma cafetière volante photographiée par Marie
02:05 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : carnet, note, journal, roman, nouvelle, blog littéraire de christian cottet-emard, écriture, littérature, tu écris toujours ?, christian cottet-emard, hiver, été, saison, sanglier, boue, ornière, saint-frusquin, effort, peine, boulot, turbin, tâche, défi, challenge, restaurant, dîner, menu, salade, cafetière volante, magie, cafetière italienne, bol, café au lait, petit déjeuner, matin, poète, boulimie, liberté, amour, désir, bonheur