20 juin 2019
Carnet / Objectif Arles
Littérature et photographie entretiennent pour moi de puissantes correspondances. Sans être photographe puisque je ne suis absolument pas intéressé par la technique et de toute façon incapable de la maîtriser, je me suis toujours amusé à faire des images avec des appareils sans réglages, surtout depuis l'apparition des outils numériques.
Ces images, j'insiste sur le mot, sont souvent en étroit rapport avec mon univers littéraire voire avec mes chantiers d'écriture en cours. J'ai déjà eu l'occasion de préciser que si je signe ces images, ce n'est pas du tout pour jouer les professionnels (je ne suis même pas un amateur) mais simplement parce que j'en suis l'auteur et que, de ce fait, on peut me les emprunter à condition de me les créditer.
Le petit appareil numérique qui m'accompagne chez moi ou lors de mes déplacements complète le crayon et le carnet de notes, ce qui m'est en outre bien utile pour illustrer ce que je publie sur ce blog. Friand d'expositions de photographie, je suis allé en Arles en septembre dernier et je pense y retourner cette année.
01:19 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : vacances, arles, rencontres photo d'arles, photographie, expos photos, promenade, blog littéraire de christian cottet-emard, carnet, note, journal, christian cottet-emard, carnetphoto, image, photo numérique
01 mai 2019
Carnet / La parenthèse des jardins
Être parfois qualifié d’auteur des bois et des champs m’a d’abord flatté et amusé. Cependant, à y réfléchir un peu plus, je ne me reconnais pas tant que cela dans cette image qu’on me renvoie.
Je me sens bien sûr souvent assez proche des éléments, de mon environnement campagnard auquel j’ai un rapport un peu romantique car sur bien des aspects, je suis un homme du dix-neuvième siècle.
Mais je sais surtout que la nature passe son temps à défaire ce qu’elle fait, à donner la vie et à la reprendre. Je ne peux m’empêcher de penser que la nature n’a d’autre but que de nous menacer et de nous nuire à seule fin de faire tourner le moteur de sa grande machine lancée dans sa course folle, dans sa mystérieuse fuite en avant, même si elle nous gratifie tout autant de plaisirs qui n’existent que par notre conscience.
Pendant la plus bucolique de mes promenades, j’ai toujours un œil aux aguets, je regarde sans cesse derrière moi, je veille en permanence à ce qui pourrait surgir à l’improviste, à ce que je pourrais rencontrer, qu’il s’agisse d’un animal à peu près inoffensif ou de la plus dangereuse des créatures : un être humain.
Heureusement, la nature sait aussi permettre aux pauvres animaux effrayés et ignorants que nous sommes de reprendre haleine, nous donner un peu d’apaisement lorsqu’elle consent à nous laisser ouvrir la parenthèse des jardins.
Photo : L'an dernier dans mes lilas qui avaient donné une floraison plus abondante que cette année.
01:42 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : carnet, note, journal, autobiographie, blog littéraire de christian cottet-emard, nature, campagne, bois, champs, promenade, jardin, éléments, environnement, romantisme, dix-neuvième siècle, moteur, machine, fuite en avant, mystère, plaisir, conscience, animal, danger, être humain, créature, apaisement, parenthèse, christian cottet-emard, parenthèse des jardins, menace, reprendre haleine, lilas
04 avril 2019
Carnet / Météo-dépendance
00:15 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : jura, haut jura, lac, printemps, jonquilles, crocus, neige, promenade, campagne, lac sauvage, forêt, tourbière, nature, épicéa, bouleau, photo, blog littéraire de christian cottet-emard, neige du coucou, moral, humeur, météo, herbes sèches, blache, météo-dépendance