05 mai 2020
Quand on me parle de bénévolat...
... Je sors mon revolver, j'allume ma calculette, j'appelle mon avocat et je prends ma carte à la CGT.
Et pour ceux qui trouvent mon propos un peu court, voici une excellente analyse.
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01 novembre 2014
Cette vie de rêve
Ce n’est pas si mal finalement cette vie de rêve
Quand les rêves des autres se fracassent si souvent contre l’épicerie du coin
Ou qu’on les boit d’un trait au grand comptoir de l’idéal
Pendant ce temps tes rêves flottent au bord du monde
Plus soyeux et frais que les jambes des femmes
Plus denses et lourds que ton squelette
Plus immobiles et plus rapides que les nuages
Aussi peu réels que le monde se rêvant monde
Mais plus fiables que la météo les amours et les voitures
Tes rêves c’est-à-dire toi quand tu ne dors pas
Photo : lanterne dans un parc à Lisbonne (photo Christian Cottet-Emard)
© éd. Orage-Lagune-Express 2014
00:05 Publié dans Estime-toi heureux | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : récits des lisières, estime-toi heureux, christian cottet-emard, rêve, rêves, poème, poésie, publication, édition, copyright, orage-lagune-express, droits réservés, dépôt juridique, notaire, protection juridique, avocat, recueil, amours, voitures, météo, jambes, femmes, monde, squelette, comptoir, idéal, dormir, blog littéraire de christian cottet-emard, lanterne, photo lanterne, feuillage, vert tendre, square, lisbonne, parc public, nez en l'air, photo
03 septembre 2012
La rentrée « littéraire » pue
« L’éloge littéraire » d’un tueur par un homme de lettres français et bien d’autres produits éditoriaux que je m’abstiens de nommer car ils bénéficient d’assez de publicité dans les médias de l’industrie du livre pour que je prenne la peine de leur en donner encore bénévolement dans ce petit blog, décidément la rentrée dite littéraire (commerciale plutôt) pue. Le plus inquiétant, ce n’est pas l’existence de ces produits qu’il me coûte de devoir appeler des livres mais l’abondance de leurs lecteurs, signe très inquiétant d’un air du temps vicié.
Quant à considérer la tuerie comme une œuvre d’art, les précédents sont fréquents, notamment de la part d’intellectuels et d’artistes à qui la renommée justifiée ou non a tout simplement fait perdre la mesure. Je ne citerai que l’exemple de feu le compositeur Karlheinz Stockhausen qui voyait dans les attentats du 11 septembre 2001 « la plus grande œuvre d'art réalisée », mais il y en a bien d’autres dont je n’ai pas envie d’établir le catalogue nauséabond.
Je vois d’ici arriver les esthètes, le troupeau de ceux qui se croient provocateurs et modernes, les publicitaires et autres industriels de la communication brandir le drapeau de la liberté d’expression. La liberté d’expression ? Certes. Mais aussi la liberté pour les foules de victimes aux vies détruites par la disparition d’un proche de se regrouper, de se cotiser et de payer des avocats pour attaquer les auteurs de ces prétendus « éloges littéraires » dans ce qui leur reste de plus sensible, le compte en banque.
23:56 Publié dans Et à part ça ? | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : rentrée littéraire, livre, littérature, auteur, puer, puanteur, tribunal, avocat, justice