29 juin 2015
Carnet / Du blocage
Trois livres prêts mais bloqués, l'un pour des raisons idéologiques (au sens le plus faible du terme), l'autre pour des raisons relationnelles, et le troisième pour des raisons techniques. Et les vacances d'été ne vont pas faire avancer les choses. Encore heureux que cela n'ait aucune importance financière ! Attendre et voir venir, naviguer à vue, bref, s'en foutre... Du moment qu'il fait beau et qu'on peut se promener à deux pas de chez soi, au Portugal, en Espagne ou en Italie... Comme le répète un des personnages de ma nouvelle Hafner et autres malices, (dans Dragon, Ange et pou, éditions Le Pont du Change) après tout, qu'est-ce que ça peut faire ?
Azulejos de la salle des pas perdus de la gare de Porto (détail)
02:01 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : carnet, note, journal, autobiographie, écriture de soi, blog littéraire de christian cottet-emard, portugal, italie, espagne, promenade, voyage, vacances, tourisme, flâner, flemmarder, paresser, attendre, voir venir, naviguer à vue, s'en foutre, dragon ange et pou, hafner et autres malices, éditions le pont du change, lyon, rhône-alpes, france, europe, christian cottet-emard, épisode, publication, édition, littérature, azulejos, gare de porto, douro, navigation sur le douro
25 juin 2015
Carnet de Porto / Un peu plus qu’un rêve
En me promenant dans les grandes villes européennes depuis les années 80, je me suis toujours amusé à imaginer la vie quotidienne que je pourrais mener si je m’installais en ces contrées étrangères.
Vertige sur le Pont Luis 1 (Porto juin 2015)
Dès mon retour de Venise, Bruxelles, Florence, Sienne, Pise, Alghero, Lisbonne, Porto, j’oubliais ces rêveries et l’idée même de quitter la France.
Je me dis aujourd’hui que si par malheur la France devenait invivable (nous n’en sommes heureusement pas encore là mais certains voyants sont indéniablement au rouge) un repli au Portugal pourrait être envisageable avec dans un premier temps l’achat d’un petit pied-à-terre à Lisbonne ou à Porto. J’aurais évidemment une légère préférence pour Lisbonne mais la vie à Porto pourrait aussi me convenir.
Cette idée de repli correspond aussi à ma récurrente tendance à la fuite et à l’évitement. Les USA seraient hors de mes moyens financiers mais pas le Portugal. Je suis stupéfait que cette idée vienne seulement m’effleurer tant je suis depuis toujours sédentaire et pourtant... Il m’arrive même de penser que cette initiative pourrait aussi profiter à mes proches en cas de problème grave en France. Jamais je n’aurais cru que je puisse un jour tenir un tel raisonnement.
Métro sur le pont Luis 1 (Porto juin 2015)
Je trouve au Portugal une atmosphère qui correspond à l’idée que je me fais de la vie quotidienne et de la culture occidentales. Il s’agit d’une sensation difficile à définir, d’une impression d’accord tranquille, d’une respiration. Ce pays me semble correspondre à mon tempérament. Je ne l’idéalise pas mais un mystérieux sentiment, à la fois léger et profond, joyeux et mélancolique, s’installe en moi depuis le premier contact et se fait chaque fois plus insistant, y compris lors de ce troisième séjour.
Ce n’est pour l’instant qu’une intuition, un feeling, mais c’est indéniablement présent, comme si je croyais émerger d’un rêve dont je m’apercevrais au réveil qu’il ne s’agit pas d’un rêve — et Dieu sait si j’ai appris depuis longtemps à me méfier de mes rêves même s’il m’arrive encore d’être saisi par leur flot et d’en ressortir essoré.
02:45 Publié dans carnet, Voyage | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : voyage, tourisme, promenade, carnet, note, journal, autobiographie, écriture de soi, prairie journal, porto, lisbonne, portugal, europe, blog littéraire de christian cottet-emard, fuite, évitement, christian cottet-emard, rêve, départ, repli, pied-à-terre, refuge, pont luis 1, carnet de porto
08 juin 2015
Carnet / En images : balade et shopping à Lyon, concert en petite montagne et moment sous les tilleuls
Jeudi dernier à Lyon :
Où trouverai-je un vrai Panama (celui qu'on peut rouler dans sa poche et qui retrouve sa forme dès qu'on s'en recoiffe ?)
Quel macaron choisir ?
Une surprise m'attendait depuis des décennies sur cette fresque lyonnaise :
J'étais si bien rangé que je ne m'étais jamais remarqué !
Et en bonne compagnie avec mon ami écrivain et éditeur (Le Pont du Change), Jean-Jacques Nuel.
Lyon un tantinet Kitsch aux Jacobins ? Pourquoi pas ?
Une belle plante en tous cas.
Concert hier dimanche à Arinthod (petite montagne) : Olivier Leguay (orgue) et Sophie Misslin (flûte)
Après le concert, un moment sous les tilleuls.
Et bientôt l'heure d'allumer un cigare, un Machetero short pyramid du Nicaragua, au milieu des parfums floraux du soir.
02:49 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : carnet, image, photo, carnet en images, note, journal, écriture de soi, autobiographie, balade, shopping, lyon kitsch, prairie journal, rêverie, vacances, concert, campagne, concert campagnard, arinthod, jura, lyon, rhône-alpes, musique, olivier leguay, orgue, sophie misslin, flûte, église d'arinthod, blog littéraire de christian cottet-emard, mancini, haendel, locatelli, js bach, crédit agricole franche comté, crédit agricole, xviième siècle, xviiième siècle, franche comté, christian cottet-emard, cigares du nicaragua, cigares machetero short pyramid