03 avril 2022
La turbulente poésie de Claude Nougaro
Ma contribution au numéro 9 de la revue littéraire Instinct nomade consacré à Claude Nougaro. Le n°10, entièrement dédié à Jean Giono,vient de sortir.
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09 octobre 2020
Hommage / Michel Cornaton (1936-2020)
Michel Cornaton devant chez lui à l'époque où il habitait Meillonnas dans l'Ain (Photo C. C-E)
Je viens d’apprendre avec une grande tristesse la disparition lundi 5 octobre de Michel Cornaton, professeur de psychologie à l'Université de Côte d'Ivoire, Abidjan (1979-1983), professeur de psychologie sociale à l'Université Lumière-Lyon II (en 1991), directeur-fondateur de la revue littéraire Le Croquant, docteur ès-lettres (psychologie), docteur en sociologie et écrivain.
J’ai eu le privilège de le connaître et de le fréquenter durant les décennies de parution de la revue Le Croquantqu’il avait fondée en 1987.
À sa demande, ce qui m’avait beaucoup surpris et flatté alors que je n’avais que vingt-huit ans, j’avais dès le début de la belle aventure du Croquant rejoint le comité de rédaction.
Les réunions chez lui à Meillonnas dans la maison Roger Vailland puis dans son grand appartement lyonnais et parfois chez des collaborateurs de la revue donnaient lieu à des échanges d’idées qui furent pour moi très formateurs.
À travers ce bref hommage simplement dicté par l’amitié (d’autres que moi sauront mieux restituer son parcours brillant et parfois atypique) je souhaite surtout évoquer l’admiration que m’inspiraient ses exceptionnelles qualités humaines, son sens de l’empathie, son attention aux plus humbles, son humour distancié et bien sûr son immense culture.
Je ne partageais certes pas toutes ses analyses et ses opinions sur certains sujets sensibles qui le sont plus encore aujourd'hui. Cependant, pour un intellectuel et un universitaire de cette stature, il avait gardé intacte en lui la fraîcheur de celui qui préfère comprendre plutôt que juger mais qui ne peut ni ne veut en aucun cas s’habituer à l’injustice.
Je n’oublierai pas ces moments de convivialité au cours desquels les discussions informelles entre les nombreux artistes, écrivains, poètes et intellectuels qu’il excellait à réunir autour de ce vin jaune, notamment le Château-Chalon qu’il appréciait et qu’il aimait partager, pouvaient révéler le meilleur de chacun.
Je m’en tiendrai là pour l’instant mais je continuerai comme je le fais de temps à autres sur ce blog à parler de Michel toujours vivant dans mon esprit et de sa revue qui fut à bien des égards, dès les premiers numéros, d’une remarquable pertinence sur de nombreux thèmes aujourd’hui plus que jamais d’actualité.
Une petite partie de l'équipe de la revue Le Croquant en 1991
Au premier rang, de gauche à droite : Eva avec le chat Crapouille, Marie-Laure et Jean Tardieu. Au second rang : de gauche à droite : Christian Cottet-Emard, Fabienne et Michel Cornaton, Renée et Paul Gravillon (photo Sylvette Germain)
Michel « croqué » par l'écrivain Marin Sorescu
22:58 Publié dans Hommages | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : michel cornaton, revue le croquant, université lumière-lyon ii, université de côte d'ivoire, psychologie sociale, lyon, rhône, bourg en bresse, ain, rhône alpes auvergne, maison roger vailland, vin jaune, château chalon, littérature, poésie, blog littéraire de christian cottet-emard, hommage, jean tardieu, christian cottet-emard
30 avril 2020
Hommage / Christian Lux
J’apprends ce soir avec beaucoup de tristesse et de stupeur la disparition subite de Christian Lux.
Je le connaissais fin lecteur, passionné d’art et de littérature et d’un inlassable intérêt pour autrui. J’ai eu le plaisir de le rencontrer à plusieurs reprises chez des amis, lors de vernissages et en préparant avec lui deux émissions de radio qu’il avait eu la gentillesse de consacrer à mes livres.
Le temps ne passe pas de la même manière pour chacun de nous. Christian Lux avait sans doute compris que la lenteur de mon temps en rapport avec mon mode de vie retiré m’avait fait perdre des occasions de le fréquenter plus souvent et de mieux le connaître.
Il reste donc ses livres, ses articles, ses textes publiés dans les catalogues et brochures des artistes dont il explorait les œuvres en connaisseur amical, les enregistrements de ses émissions de radio et les témoignages de ses amis proches parmi lesquels des écrivains, des poètes et des créateurs de tous horizons qu’il a toujours su accueillir et comprendre avec chaleur et bienveillance.
On qualifie parfois les artistes de voyants. Christian Lux avait quelque chose en plus, il était un écoutant.
01:15 Publié dans Hommages | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : hommage, art, littérature, poésie, radio, christian lux, blog littéraire de christian cottet-emard, radio b, bourg en bresse, ain, france, europe, auvergne rhône alpes