15 janvier 2015
Carnet / De ma petite cuisine
Dans la librairie d'une bourgade non loin de mon village, je déniche un livre de Pierre Autin-Grenier que je ne m’étais pas encore procuré, Analyser la situation, paru aux éditions Finitude. La libraire me demande si je connais cet auteur. Je réponds oui en lui précisant que j’ai même fait sa connaissance lors d’un salon du livre organisé dans cette ville en 2003, rencontre à laquelle j’ai moi aussi participé.
La libraire s’enquiert de mon nom et me dis qu’un client lui a demandé un de mes livres en précisant « je ne l’avais pas mais peut-être est-ce une auto-édition?» Je lui précise que je n’auto-édite pas mes livres et j’ajoute que les deux derniers datant de 2010 et 2012 ont été publiés par Les éditions Le Pont du change à Lyon. Il s’agit certes d’un petit éditeur mais qui travaille avec beaucoup de sérieux, un vrai éditeur en somme, qui fait signer un vrai contrat en bonne et due forme et s’occupe activement de diffuser et de distribuer, dans la limite que sa petite structure lui impose, bien évidemment.
Je rapporte ce bref échange parce que je constate une fois de plus la méconnaissance qu’ont certains professionnels du livre de la petite édition qu’il leur arrive même de confondre, à ma grande surprise, avec l’auto-édition. J’ai pu constater à mes dépens que cette confusion était aussi le fait non seulement de libraires mais encore de bibliothécaires et de rédacteurs de la presse littéraire. Il est vrai que la diffusion et la distribution par nature modestes des petits éditeurs peut confronter ces professionnels à des difficultés dans l’exercice de leurs métiers respectifs mais il faut bien admettre qu’il existe parfois des préjugés voire un peu de désinvolture.
En ce qui me concerne, je ne souffre guère de cette situation même si je la déplore. Je n’attends heureusement pas après mes livres pour vivre et, de toute façon, je publie très lentement. La majorité des ouvrages que j’ai publiés l’ont été à la suite de rencontres amicales avec leurs éditeurs. Seul mon livre Le Grand variable qui date tout de même de 2001 a été publié à la suite d’un envoi postal spontané à un éditeur que je ne connaissais pas et que je n’ai jamais rencontré. Depuis cette date, je n’ai soumis qu’un seul manuscrit en envoi spontané et cela doit remonter à au moins sept ou huit ans !
Depuis 2013, j’ai un projet d’édition de plus grande ampleur que j’ai laissé traîner puis carrément négligé en raison de difficultés d’ordre privé, notamment un puissant spleen en 2014. Ma nonchalance en ce domaine s’explique aussi par l’absence d’enjeu financier. Ainsi que je l’ai déjà dit, je ne compte pas sur mes livres pour me nourrir.
J’avoue également qu’internet a profondément modifié mon rapport à l’édition. L’habitude de mettre en ligne une partie de ma production m’a apporté de croissantes satisfactions, à tel point que tout un pan de la publication papier a perdu pour moi une grande partie de son attrait, notamment le cercle des revues littéraires, petites et grandes, dont je ne conteste évidemment pas la qualité mais pour lesquelles je n’arrive plus à me motiver suffisamment pour leur proposer des textes.
Lenteur des parutions, public restreint, retours presque inexistants et parfois difficultés relationnelles avec les animateurs expliquent ma désaffection pour ces supports au profit de la souplesse d’utilisation, de la réactivité de la Toile et de son public considérable. Autre avantage d’internet, fort précieux pour moi : la possibilité d’insérer mes propres illustrations quelle que soit leur qualité graphique. J’allais oublier un dernier avantage, le plus important peut-être : la possibilité de corriger en permanence et dans certains cas de tout effacer !
02:36 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : carnet, note, journal, écriture de soi, prairie journal, autobiographie, édition, écriture, littérature, publication, internet, toile, blog littéraire de christian cottet-emard, livre, auteur, libraire, bibliothécaire, rédacteur, presse littéraire, éditions le pont du change, lyon, rhône-alpes, france, europe, christian cottet-emard, pierre autin-grenier, éditions finitude, analyser la situation
22 décembre 2014
Une autre journée de promenade à Lyon pour les dernières courses de Noël
La fine fleur du temps
Et je dirais même plus !
Dans l'automne joyeux et futile de la grande ville
L'or du soir
Marcher sur l'eau
Fumer un Por Larrañaga sur l'eau
Savoir se mettre au vert
Vous voulez ma photo ?
Bernard m'apostrophe
Moi aussi
Un bon fumet de vraies frites : je vais craquer...
J'ai craqué... Et pour une poutine, en plus.
C'est ça, la poutine... Un amuse-gueule comparé à ce qui s'annonce !
Après la poutine, mieux vaut encore marcher sous les lampions
Marcher la tête en l'air
Penser à réserver à l'opéra
I'm a poor lonesome cow-boy...
02:25 Publié dans Photo | Lien permanent | Commentaires (4) | Tags : lyon, courses de noël, shopping, promenade, lumières, illuminations, flânerie, blog littéraire de christian cottet-emard, nuit, rhône-alpes, france, europe, passerelles, quais, fresque, passerelle couturier, passerelle saint vincent, christian cottet-emard, photographie, photo, bernard pivot, place bellecour, poutine québécoise, frites, ville, chocolat, enseigne, rêverie, marche, contemplation, ambiance, période de noël, grande roue bellecour
14 décembre 2014
Retour en image sur le concert de Noël en l’abbatiale de Nantua (Ain)
La saison des concerts d’orgue en l’abbatiale de Nantua s’est terminée avec le traditionnel concert de Noël organisé par l’Association des Amis de l’Orgue de Nantua en coproduction avec la Paroisse Saint Michel.
Véronique Rougier, organiste titulaire de l’orgue de Nantua et professeur d’orgue au Conservatoire à Rayonnement Départemental d’Oyonnax, Anne-Noëlle Perret, Sophie Pesnel-Muller et les élèves de la classe d’orgue du conservatoire étaient à la tribune de l’orgue Nicolas-Antoine Lété samedi 6 décembre en compagnie de la chanteuse Irène Lespinas, élève de Dominique Bonnetain, professeur de chant au CRD d’Oyonnax.
LE PROGRAMME ET LES INTERPRÈTES :
Johann Sebastian Bach 1685-1750
Prélude en sol mineur BWW 558
par Ernest Guillot
Michel Corrette 1707-1795
Noël provençal
par Corinne Joulin
Bon Joseph écoute moy
par Marie Dumas
Johann Sebastian Bach 1685-1750
Choral “Herr Christ der einig Gottes Sohn”
par Irène Lespinas
Choral “Herr Christ der einig Gottes Sohn”
Seigneur Jésus fils unique de Dieu
par Marie Dumas
Louis Vierne 1870-1937
Berceuse
par Marie Dumas
Prélude en fa majeur BWV 927
par Lucien Lavenne
Jean-François Dandrieu 1682-1738
Noël poitevin
par Lucien Lavenne
Chants des Noëls anciens et nouveaux
Laissez paître vos bêtes
par Irène Lespinas
Jean-François Dandrieu 1682-1738
Laissez paître vos bêtes
par Antoine Dussuc
Chants des Noëls anciens et nouveaux
Chantons je vous prie
par Irène Lespinas
Louis-Claude Daquin 1694-1772
Noël en dialogue, Duo, Trio, sur le cornet de récit, les tierces du positif et la pédalle de flûte
par Anne-Noëlle Perret
Chants des Noëls anciens et nouveaux
Ou s’en vont ces guays bergers
par Irène Lespinas
Jean-François Dandrieu 1682-1738
Ou s’en vont ces guays bergers
par Véronique Rougier
Alexis Chauvet 1837-1871
Offertoire A la venue de Noël
par Sophie Pesnel-Muller
23:02 Publié dans Musique | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : concert, orgue, chant, noël, abbatiale saint michel de nantua, ain, france, europe, nantua, site clunisien, cluny, blog littéraire de christian cottet-emard, fête, musique, fête chrétienne, christian cottet-emard, véronique rougier, organiste, titulaire de l'orgue de nantua, irène lespinas, js bach, daquin, corrette, dandrieu, chauvet, vierne, nicolas antoine lété, orgue historique, boëly, marie-ange leurent, éric lebrun, schumann, philippe lefebvre, disque, cd, anne-noëlle perret, sophie pesnel-muller, cadeaux de noël, affiche, bernard grasset, sculpture, jean d'auferville, abbé d'auferville, classes orgue et chant, conservatoire d'oyonnax, crd d'oyonnax, musée du peigne oyonnax, paroisse saint michel de nantua, amis de l'orgue de nantua