20 janvier 2019
Carnet / Un conseil de Ian Fleming et une promenade au lac Genin gelé
En ce moment, je travaille beaucoup plus vite que d’habitude sur un chantier de deux romans dont l’un me pose des problèmes techniques. Par chance, cette accélération survient en cette période de l’année moins propice à la vie à l’extérieur. Alors j’avance parce que je suis moins distrait par le monde. Le roman me procure cependant moins de satisfaction que le récit, la nouvelle et les genres aujourd’hui apparentés à la poésie. La narration romanesque relève un peu du bricolage, du bidouillage disait Raymond Carver, ce qui me paraît parfois assez vain mais il n’en demeure pas moins que j’éprouve un réel plaisir à m’immerger dans un monde et des personnages que je crée de toutes pièces. L’un des problèmes techniques que j’évoquais à l’instant est l’exactitude et il se trouve qu’en feuilletant un de mes anciens carnets, je suis tombé sur cette citation de Ian Fleming que j’avais recopiée : « Ne laissez jamais trop d’exactitude s’interposer entre vous et une bonne histoire. »
Après ce sage conseil, quelques images de ma promenade au lac Genin gelé hier samedi :
Photos (je dirais plutôt images) © Christian Cottet-Emard
03:23 Publié dans carnet | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : carnet, note, journal, christian cottet-emard, carnets lisbon lovers, roman, écriture, fiction romanesque, narration, chantier romanesque, littérature, blog littéraire de christian cottet-emard, hiver, neige, paysage, campagne, lac genin, haut bugey, nature, ain, rhône-alpes auvergne, france, europe, auberge du lac genin, lac gelé, glace, givre, épicéa, forêt, ian fleming, raymond carver
19 mars 2018
Élégie sur la maison d'enfance
Tu naviguais à vue dans la houle d’un songe il te dicta cette élégie funèbre
Il était trop tard pour habiter encore la maison d’enfance
Le portail s’ouvrit sur ce monde de ténèbres qu’elle était devenue et tu la rachetas à prix d’or afin d’en chasser tous les inconnus
L’argent les dispersa comme des spectres mais plus rien ne pouvait ramener le vieux tilleul à sa place même si ses racines erraient encore sous la terre désormais sans mémoire
Alors tu fis raser les murs jusqu’aux fondations pour ouvrir un grand pré où tu plantas un nouveau tilleul
Cette colère en toi s’en apaisa ce feu d’enfer dans un bloc de glace devint la douce flamme de la bougie qui luit dans l’ombre pour éclairer et réconforter non pour brûler
(Extrait de mon poème Paysage / Évasion, sixième partie)
© Éditions Orage-Lagune-Express, 2018
00:54 Publié dans Estime-toi heureux | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : maison d'enfance, demeure, habiter, élégie, souvenir, colère, rêve, passé, tilleul, poème, paysage évasion, éditions orage-lagune-express, blog littéraire de christian cottet-emard, enfance, arbre, flamme, bougie, feu, glace, ombre
03 mars 2018
Moments d'hiver à la cascade au nom qui fait rire
Avant la descente
Bien en pente
Dans mes bras ! dit la cascade
Dans les embruns
Un peu de vacherin ?
La récompense
Un rayon de soleil
Pas la peine d'aller en Sibérie !
À cet endroit, on se baigne. Encore un peu de patience !
Une flaque de soleil
Formes de l'eau
Soleil des eaux ?
La remontée sous l'œil du génie de la forêt
Photos Christian Cottet-Emard (je préfère dire images), lors d'une promenade dans les derniers jours de février 2018
Post-scriptum 1 :
L'hiver, ça ne vous arrange pas un type...
Post-scriptum 2 :
La cascade en été, ici
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