07 novembre 2018
Carnet / Dernière page de mon carnet vert. Je commence le rouge et jaune, tout neuf !
En train de lire Portnoy et son complexe de Philip Roth. Je m’inflige ce pensum parce que je me demande pourquoi ce livre me tombe des mains alors que des millions de gens y comprennent quelque chose. Il est vrai que la lecture de Philip Roth m’est recommandée depuis des décennies par des personnes qui ont toujours le même profil vaguement intello urbain de gauche branchouille et de sexe féminin, sans parler de la presse littéraire.
Qu’est-ce qui ne va pas chez moi pour que je peine ainsi à terminer la lecture d’un roman qui s’est vendu à plus de cinq millions d’exemplaires dans le monde ? J’en suis à la page 197 de l’édition Folio qui en compte 373 et je fournis un effort considérable pour que le marché du poche d’occasion ne s’enrichisse pas de mon exemplaire avant la fin de ma lecture. C’est grave, docteur ?
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06 novembre 2018
Carnet / D’une danseuse
Il m’arrive de plus en plus souvent de considérer la littérature comme une danseuse, une personne qu’on peut aimer regarder, avec qui on peut parfois faire quelques folies mais qu’il vaut mieux ne pas trop prendre au sérieux parce qu’on sait bien, au fond, qu’elle n’a pas tant que cela à donner et que de toute façon on n’est rien pour elle.
Photo CC-E
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15 octobre 2018
Carnet / Des notaires et des poètes
En lisant une nouvelle de Julian Barnes, Expérience, j’apprends qu’il existe un dicton français selon lequel chaque notaire porte en soi les débris d’un poète. Et le narrateur de poursuivre : cet échantillon de sagesse populaire est-il plus vrai que son contraire : chaque poète porte en soi les débris d’un notaire ? Je précise que je n’ai rien contre les notaires, je les estime même beaucoup car sans eux, ce serait le chaos. Cela précisé, plus j’y réfléchi, plus je crois qu’il existe une grande proximité entre les notaires et les poètes. Les uns comme les autres gèrent une manière acceptable d’habiter le monde des humains.
Tableau : Le rêve du poète de Giorgio de Chirico, appelé aussi la nostalgie du poète.
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