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26 février 2018

Seizième poème du bois de chauffage

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Aujourd’hui mon regard ne peut s’élever de la terre quitter le ras des pâquerettes mais je ne vois pas de pâquerettes juste un crocus au milieu d’une vieille plaque de neige

 

J’ai lu que les crocus et les perce-neige avaient un petit système de chauffage qui leur permettait de faire fondre la neige autour d’eux afin de pouvoir pousser comme il faut

 

Quand je pense à tout le bois dont j’ai besoin pour me chauffer et à tous les efforts que je dois déployer jusqu’à ce qu’il arrive dans la cheminée je me sens complexé vis-à-vis des crocus et des perce-neige avec leurs minuscules chauffages individuels

 

Du coup je pense à la fin du monde à cause de tout ce bois coupé alors que les crocus et les perce-neige n’ont probablement que faire d’une telle idée

 

© Éditions Orage-Lagune-Express, 2018

Photo CC-E 

  

05 décembre 2017

Carnet / Veille

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Ce soir au crépuscule, on aurait dit que le ciel voulait entrer dans la maison, vite, juste le temps d’une visite fastueuse et silencieuse. La nuit, la clarté des champs enneigés éclaire la moindre ramure de frêne et, sous un ciel bleu indigo, dessine en ligne claire les contours de chaque épicéa sur le flanc de la montagne. Un brusque et léger redoux apporte au parfum de la neige une note fugace d’herbe et de résine aussitôt masquée par l’odeur de la fumée d’une bûche qui s’enflamme plus lentement que les autres. Je referme la fenêtre entrouverte et je veille parce que j’en ai aussi bien l’inquiétude que le loisir.

Photo : hier soir chez moi au crépuscule (photo Christian Cottet-Emard)

 

28 octobre 2017

Treizième poème du bois de chauffage

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Les nuages poussés par la bise sentent la neige

 

Il arrive que quelque chose ou quelqu’un qui menacent puissent dégager une odeur particulière

 

Aujourd’hui ce n’est qu’un parfum de neige mais le bois n’est pas encore livré

 

N’y pensons plus l’éclaircie passe dans les frênes

 

Photo : éclaircie dans les frênes, chez moi

© Éditions Orage-Lagune-Express 2017